Le Petit timbalier du roi du Maroc

Le Petit timbalier du roi du Maroc, vaudeville en un acte, de Constant [Ménissier] 17 août 1813.

Théâtre du Vaudeville.

Titre

Petit timbalier du roi du Maroc (le)

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

17 août 1813

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

Constant [Ménissier]

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 18e année, 1813, tome IV, p. 428 :

[Dans la recette du vaudeville, deux ingrédients essentiels, la gaieté et les couplets. S’ils manquent, c’est la chute. Et ils manquaient dans cette pièce.]

Le petit Timbalier du Roi de Maroc, vaudeville en un acte, joué le 17 août.

Des Arabes attaquent la tente du roi de Maroc, qui l'a fait dresser assez loin de son camp, par amour pour la jeune Zélide, dont il veut se rapprocher. Le Roi va être pris; mais son petit Timbalier dit qu'il est le Roi ; les Arabes le croyent sur parole, l'emmènent, et le prince est sauvé.

En route, le petit Diable rencontre des amis ; il crie au secours, et, avec un peu d'aide, il prend ceux qui l'avoient pris. Le Roi le nomme Aga, et lui donne la belle que par caprice sa Hautesse avoit voulu faire sultane.

La pièce manquoit surtout de gaieté et de couplets ; elle est complètement tombée.

Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l’an 1814, VIIIe année, p. 141-142 :

LE PETIT TIMBALLIER DU ROI DE MAROC, vaudeville en 1 acte, par M. Constant. (17 août.)

Le roi de Maroc s'est éloigné de son camp pour voir la belle Zélide, qui habite avec sa mère une maison isolée. On pourrait le trouver fort imprudent, puisque les Arabes poussent leurs excursions jusqu'à la tente du visir ; quoiqu'il en soit, le roi s'introduisit dans la maison de Zélide sous les habits de son visir, à qui il fait prendre les siens.

Bientôt un parti d'Arabes arrive , s'empare de la personne du visir, et se prépare à entrer dans la maison où est le roi. Heureusement le Petit Timballier, qui a de la présence d'esprit, s'avance près d'eux, leur jure qu'il est le roi, et comme les habits d'un timbalier ressemblent prodigieusement à ceux d'un monarque, les Arabes l'emmènent avec eux sans plus d'examen.

Mais cette belle action ne reste pas sans récompense ; un parti de Marocains vient à son tour mettre en déroute le détachement Arabe ; et le roi, apprenant que Zélide aime son Timballier, acquitte la dette de la reconnaissance en les unissant.

Le titre de cet ouvrage était assez bizarre ; il y a eu aussi quelque chose de singulier dans sa destinée : c'est moins par des sifflets que le public en a fait justice, que par des applaudissemens et des bis ironiques qui n'en ont pas moins décidé sa chûte.

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