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Les Pas de clerc

Les Pas de clerc, comédie en un acte et en prose,19 juin 1813.

Théâtre des Variétés.

Titre

Pas de clerc (les)

Genre

comédie

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

prose

Musique :

non

Date de création :

19 juin 1813

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

 

La Famille extravagante, pièce en vers de Legrand date de 1790. On peut la lire sur le site Théâtre classique :

http://www.theatre-classique.fr/pages/programmes/edition.php?t=../documents/LEGRAND_FAMILLEEXTRAVAGANTE.xml

Journal des arts, des sciences et de la littérature, treizième volume (2e trimestre 1813), n° 231 (quatrième année), 25 juin 1813, p. 409 :

[La pièce nouvelle, qui est sans couplets – c’est un mauvais présage aux Variétés – n’en était pas une, et le public a sifflé ce qu’il avait applaudi sous le titre de la Famille extravagante de Legrand (1709), mise en prose : un nouveau titre, de nouveaux noms de personnages, mais « la même action, la même marche, et le même dénouement » L’intrigue est vite résumée : «elle est « ce qu’on a vu partout ». L’auteur n’a pas été demandé, et c’est mieux pour lui.]

THÉATRE DES VARIÉTÉS.

Les pas de Clerc, Comédie en un acte et en prose.

Il est rare qu'à ce théâtre une pièce sans couplets soit favorablement accueillie, surtout lorsqu'aucun acteur à réputation ne s'y charge d'un rôle. En lisant le nom de ceux qui jouaient dans les Pas de Clerc, j'eus un pressentiment du sort qui était réservé à l'ouvrage ; cette crainte ne s'est que trop réalisée : dès les premières scènes, la froideur du dialogue et des acteurs a excité des murmures auxquels ont bientôt succédé les sifflets. Combien le public est injuste ! Cette nouveauté qu'il siffle aujourd'hui, il l'a applaudie il y a long-temps au Théâtre Français, sous le titre de la Famille extravagante. Il est vrai qu'on a mis les vers de Legrand en prose, que le titre et le nom des personnages sont changés; du reste c'est la même action, la même marche, et le même dénouement ; l'intrigue est d'ailleurs ce qu'on a vu partout.

Le procureur Griffard veut épouser sa pupille Victorine, riche héritière ; mais elle aime Dorval, dont elle est aimée. Le principal clerc du procureur, gagné par une somme de 100 louis, fait signer au barbon le contrat de mariage des deux amans en place du sien. Il y a trois autres femmes, dont une vieille, sœur, nièce et fille du procureur, qui, toutes, se croient aimées du jeune homme, et qui ressemblent à tous les personnages de cette espèce.

L'auteur n'a point été demandé, et je doute qu'il soit tenté de se faire connaître. Il est doublement inexcusable, puisqu'il a volé et gâté une chétive production. Je l'engage à faire désormais un meilleur choix d'auteur et d'acteurs ; car sur ces deux points il avait véritablement fait des pas de clerc.            S....

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 18e année, 1813, tome IV, p. 195 :

THÉATRE DES VARIÉTÉS.

Les Pas de Clerc, comédie en un acte et ne prose, jouée le 19 juin 1813.

Cette pièce, qui est une mauvaise imitation de la Famille extravagante de Le Grand, n’a eu aucun succès.

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