Les Petits braconniers, ou les Écoliers en vacances, comédie en un acte, mêlée de couplets,par MM. Merle, Brazier et Charles [Héguin de Guerles ou Rondeau], 4 mai 1813.
Théâtre des Variétés.
Comme toutes les pièces dont un des auteurs utilise le pseudonyme Charles, il n'est pas simple d'identifier qui se cache derrière ce prénom aux utilisateurs multiples. Charles Héguin de Guerles ou Charles Rondeau ?
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Titre
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Petits braconniers (les), ou les Écoliers en vacances
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Genre
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comédie mêlée de couplets
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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4 mai 1813
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Théâtre :
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Théâtre des Variétés
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Auteur(s) des paroles :
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MM. Merle, Brazier et Charles [Héguin de Guerles ou Rondeau]
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1813 :
Les petits Braconniers, ou les écoliers en vacances, comédie en un acte, mêlée de couplets, de MM. Merle, Brazier et Charles ; Représentée pour la première fois à Paris, sur le théâtre des Variétés, boulevart Montmartre, le 4 mai 1813.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 18e année, 1813, tome III, p. 174-175 :
[Compte rendu rapide, mais favorable à une pièce qui est « un petit tableau vif et comique des espiégleries » d’enfants pris pour des braconniers. Comme souvent, le critique n’a pas vu d’intrigue (puisque c'est un tableau...), mais les détails sont amusants. L’actrice principale est « très-gentille »...]
Les Petits Braconniers, ou les Ecoliers en vacances, vaudeville en un acte, joué le 4 mai.
C'est un petit tableau vif et comique des espiégleries de six petits écoliers qui sont pris pour des braconniers par un vieux garde-chasse ridicule. Il n'y a point d'intrigue, mais des détails fort amusans. Mademoiselle Pauline est très-gentille dans le rôle du petit espiègle qui commande la troupe.
Les auteurs sont MM. Brazier, Merle et Charles.
Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l’an 1814, p. 163-164 :
[Apparemment un beau succès de 1813. L'essentiel du compte rendu de la pièce est consacré à énumérer les bêtises de ces « petits braconniers » qui font bien des dégâts, et ne craignent pas de se révolter. Ce n'est qu'à la fin qu'apparaît un étrange projet de mariage « du vieux Matois avec la fille de la fermière, qui aime un jeune villageois », qui ressemble à beaucoup d'intrigues du théâtre du temps, mais on ne sait pas comment tout s'achève... Peut-être que les auteurs se sont sentis obligés de faire comme dans quasiment toutes les pièces comiques, parler de mariage ? Hélas, le critique ne dit pas quelle fin ils ont imaginée.]
LES PETITS BRACONNIERS, ou les Ecoliers en vacances, vaudeville en un acte, par MM. Charles, Brazier, et Merle. (5 mai.)
Un jeune élève du lycée se rend avec cinq de ses petits camarades, aussi étourdis que lui, à la maison de campagne de sa tante, la baronne de Belval, et sans savoir qu'ils sont sur ses terres, ils dévastent le verger, le pigeonnier, la basse-cour et la cave de la fermière. Le garde-chasse, Matois, veut arrêter nos petits mauvais sujets, mais il font rebellion, et le bon homme est obligé d'aller chercher main-forte ; quant à la fermière, on la rembourse de tous ses frais. Matois revient à la tête d'une troupe de paysans ; les petits braconniers se retranchent sur la terrasse du château ; ils y capitulent, mais d'une manière glorieuse, et sortent de la place avec tous les honneurs de la guerre. L'arrivée de la tante termine cette petite bluette qui ne manque pas de gaîté. Il s'agit aussi du mariage projeté du vieux Matois avec la fille de la fermière, qui aime un jeune villageois.
Cet ouvrage amuse beaucoup, son succès a été complet, et malgré le nombre considérable de ses représentations on le voit toujours avec plaisir ; les petits Braconniers sont d'ailleurs très attrayans.
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