Les Plaideurs, comédie en 3 actes, de Jean Racine, musique d'un compositeur inconnu, 23 juin 1792.
Théâtre de la rue Feydeau.
Mercure universel, tome 16, n° 485 du mercredi 27 juin 1792, p. 461 :
[Constat d'échec : mettre de la musique sur le texte de Racine, c'est « mutiler une charmante comédie ». La dernière phrase peut se lire comme un encouragement pour le musicien qui s'est fourvoyé dans cette entreprise il peut songer à « un meilleur sort ».]
Théatre de la rue Feydeau.
On a donné les plaideurs, de Racine, mis en musique. Le public a regardé comme une témérité dramatique, de retoucher l’ouvrage d’un aussi grand maître. Mutiler une charmante comédie pour l’asservir aux loix de la musique, étoit une entreprise folle dont le parterre a fait justice. Le compositeur est digne à l’avenir d’un meilleur sort.
Ajouter un commentaire