Les Portraits au Salon, ou le Mariage imprévu, comédie-vaudeville en un acte, de Rougemont et A. Moreau, 15 brumaire an 10 [6 novembre 1801].
Théâtre de la Gaîté.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris chez Barba, an X-1801 :
Les Portraits au Salon, ou le Mariage imprévu, comédie-vaudeville en un acte. Par B. Rougemont et A. Moreau. Représentée à Paris, pour les premières fois, les 15, 16 et 17 brumaire an X
Soit les 6, 7 et 8 novembre 1801. Le nom du théâtre n’est pas sur la page de titre : Théâtre de la Gaîté.
Courrier des spectacles, n° 1712 du 16 brumaire an 10 [7 novembre 1801], p. 2 :
[Encore une pièce dont le succès repose sur « des couplets agréables, piquans, et tournés avec facilité » : sinon, ouvrage faible, peu de scène neuves (une fois de plus, un jeune homme qui veut épouser sa cousine réussit à évincer son rival). Un des couplets sur le tableau la Mort de Lucrèce a été redemandé.]
Théâtre de la Gaieté.
Si des couplets agréables, piquans, et tournés avec facilité doivent contribuer en grande partie à faire réussir une pièce, le vaudeville donné hier à ce théâtre sous le titre des Portraits au salon, ou le Mariage imprévu a mérité son succès. Cet ouvrage est foible, et n’offre presqu’aucune scène neuve, mais les auteurs y ont mis force couplets quelquefois mordans et chantés par le citoyen Frederick et madame Bally, double motif pour être applaudis.
Floricourt et Charles se disputent 1a main d’une demoiselle dont le père, oncle du dernier, a choisi pour gendre Floricourt comme artiste et comme auteur d’un tableau qui doit attirer tous les curieux au Salon. Charles qui est introduit près de sa maitresse par son rival, reçoit un refus de son oncle, et pour le détacher de Floricourt , il fait une douzaine de copies du buste du bonhomme d’une ressemblance frappante. Le père va au salon pour admirer le tableau de Floricourt, mais il voit son portrait, il est enthousiasmé, et promet sa fille à l’auteur de ces tableaux. Charles se nomme et il épouse sa cousine.
Les auteurs de ce vaudeville sont les citoyens Moreau et Rougemont. Parmi quelques couplets satyriques, on en a vivement redemandé un qui censuroit le tableau représentant la Mort de Lucrèce.
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