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Paris illuminé, ou le retour de Marengo

Paris illuminé, ou le retour de Marengo, impromptu-vaudeville en un acte, de Servières et Dubois, 20 messidor an 8 [9 juillet 1800].

Théâtre de la Gaîté

Almanach des Muses 1801.

Dans le Journal de Paris, le titre de la pièce devient, les 9, 10 et 12 juillet (et au-delà....), le Retour de Maringo.

Courrier des spectacles, n° 1223 du 21 messidor an 8 [10 juillet 1800], p. 2 :

Théâtre de la Gaîté.

La pièce donnée hier pour la première fois à ce théâtre, sous le titre de Paris illuminé, ou le Retour de Marengo a eu du succès. Nous reviendrons demain sur cet ouvrage.

Courrier des spectacles, n° 1224 du 22 messidor an 8 [11 juillet 1800], p. 2 :

[Même sur un aussi beau sujet patriotique, il arrive que les auteurs manquent d’imagination : un fonds réduit à presque rien, « des couplets assez agréablement tournés , et dont quelques-uns ont été redemandés ». Le résumé de l'intrigue confirme le vide annoncé. Il ne reste plus qu’à citer, non des couplets (le critique n’en a pas retenu...), mais des idées appréciées du public, dont l’une est bien sûr à la gloire de Bonaparte.]

Théâtre de la Gaîté.

Le vaudeville-impromptu intitulé : Paris illuminé, ou le Retour de Marengo, est des cit. Servières et Dubois. Le fonds est bien peu de chose, il est vrai, mais il a servi de cadre à des couplets assez agréablement tournés , et dont quelques-uns ont été redemandés.

Madame l’Eclipse promet la main de sa fille à M. Ténèbre, à condition qu’il n’illuminera point en réjouissance des nouvelles heureuses des armées. Mais Francœur, mari de madame 1’Eclipse arrive de 1’armée du Rhin, et ayant pendant l’absence de sa femme et de M. Ténèbre , fait illuminer leurs croisées, il les surprend bien davantage lorsqu’il donne sa fille à Valcour, son jeune ami , qui arrive avec des dépêches de 1’armée d’Italie.

Tel est le fonds de cette binette. Nous ne citerons aucun des couplets, n’ayant pu les retenir, mais nous rapporterons l’idée qui termine l’un de ceux auxquels on a donné le plus d’applaudissemens. Valcour, en faisant le récit de la bataille de Marengo, dit que la victoire fut long-tems incertaine entre les deux armées :

Mais la victime est une femme,
Partout elle cède aux Français.

Et dans un autre endroit, en parlant du danger où s’exposoit le premier consul :

Il avoit pour parer les coups
Le bouclier de la Victoire.

L.-Henry Lecomte, Napoléon et et l'Empire racontés par le théâtre, 1797-1899 (Paris, 1900), p. 57 :

[Où l'on voit que Lecomte utilisait le Courrier des spectacles...]

Gaîté, 20 messidor an VIII (9 juillet 1800): Paris illuminé, ou le Retour de Marengo, impromptu-vaudeville en 1 acte, par Servières et Dubois.

Madame L'Eclipse promet la main de sa fille à M. Ténèbre, à condition qu'il n'illuminera point en réjouissance des victoires françaises. Mais Francœur, mari de Madame L'Eclipse, revient de l'armée du Rhin; en l'absence de sa femme et de M. Ténèbre, il fait illuminer leurs fenêtres, et achève de les punir en donnant sa fille à Valcourt, jeune officier qui arrive avec des dépêches de l'armée d'Italie.

Les couplets dont abondait cet ouvrage furent applaudis, un surtout où Valcour parlant du Premier Consul et des dangers auxquels il s'exposait, terminait par ces vers :

Il avait pour parer les coups
Le bouclier de la victoire.

Non imprimé.

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