Piron à Beaune, vaudeville en un acte, de Georges Duval et Armand Gouffé, 16 floréal an 8 [6 mai 1800].
Théâtre des Troubadours.
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Titre
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Piron à Beaune
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Genre
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vaudeville (ânerie anecdotique mêlée de vaudevilles)
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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prose avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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16 floréal an 8 [6 mai 1800]
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Théâtre :
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Théâtre des Troubadours
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Auteur(s) des paroles :
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Georges Duval et Armand Gouffé
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Sur la page de titre de la brochure, chez André, an neuvième :
Piron à Beaune, ânerie anecdotique, en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles, par Armand Gouffé et George Duval. Représentée sur le théâtre des Troubadours, en germinal, et remise au théâtre Montansier-Variétés, le 9 fructidor an VIII.
Piron à Beaune, qui a été créé au Théâtre des Troubadours le 16 floréal an 8 [6 mai 1800], a été repris sur le Théâtre Montansier-Variétés le le 9 fructidor an 8 [27 août 1800]. La brochure donne la date et le lieu de cette reprise.
Courrier des spectacles, n° 1159 du 17 floréal an 8 [7 mai 1800], p. 3 :
[Une ânerie, une bluette : il s’agissait de faire rire, et on a ri. Pas avec quelque chose de bien original, puisqu’il s‘agit d’une situation plus que conventionnelle (encore un mariage peu respectueux des droits de la future épouse, et une pièce destinée à ressortir « des saillies et des épigrammes » du personnage principal). Pièce « jouée avec gaîté et ensemble ». On a le nom des auteurs et celui des acteurs. Il n’y a sans doute rien de plus à dire.]
Théâtre des Troubadours.
Les citoyens Georges-Duval et Armand-Gouffé, en nous présentant Piron à Beaune comme une ânerie, n’avoient sans doute en vue que de faire rire ; ils y ont parfaitement réussi. On a ri et bien ri de cette bluette qui est le répertoire des saillies et des épigrammes de Piron.
Piron arrive à Beaune avec un de ses amis et plusieurs Dijonnois. Le maire chez lequel il loge va marier sa fille à un Beaunois sot, vain et entêté. L’ami de Piron qui l’aime et qui en est aim, cherche à rompre les projets de son rival. Ce dernier, qui en veut sur-tout à Piron, l’assiège dans la maison du Maire. Les Dijonnois accourent et délivrent Piron, qui ne fait la paix avec les Beaunois qu’à condition que son hôte donnera sa fille à son ami.
Cette pièce est jouée avec gaîté et ensemble par les cit. St-Léger, Léger, Bellement et Bosquier-Gavaudan.
F. J. B. P. G***.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 6e année, 1800, tome I, p. 416 :
Théâtre des Troubadour
Piron à Beaune.
Cette pièce, donnée sous le titre d’Anerie le 16 floréal, est le répertoire des bons mots de Piron, liés tant bien que mal par une foible intrigue. Elle a fait rire ; elle est des CC. Georges Duval, et Amand Gouffé. T. D.
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