Plus de peur que de mal

Plus de peur que de mal, comédie mêlée de chants, en un acte, par le C. Faure, musique du C. Lebrun. 5 fructidor an 5 [22 août 1797].

Théâtre Feydeau (Opéra-Comique).

Almanach des Muses 1798.

Petit acte bien accueilli. Un mari a des torts, et revient après une longue absence. Avant de rentrer chez lui, il prend des informations sur le compte de sa femme, et l'on s'amuse à lui faire soupçonner qu'elle ne se gêne pas dans ses moyens de vengeance. Mais l'explication qui termine la pièce lui prouve qu'il y a eu plus de peur que de mal.

Courrier des spectacles, n°,229 du 6 fructidor an 5 [23 août 1795], p. 3 :

[Le compte rendu de ce que le critique appelle une « petite bluette » est vite expédié : après avoir constaté un succès relatif, il résume rapidement l’intrigue, un mari jaloux à qui on fait croire que sa femme le trompe, et qui se rend compte que ce n’est pas vrai. C’est une pièce sans prétention, dont les auteurs ont été nommés. Et le compositeur est invité à faire preuve de plus d’originalité.]

Théâtre Feydeau.

Le petit opéra de Plus de peur que de mal donné hier à ce théâtre a eu quelque succès. Le fond est très-peu de chose. Fierval a quitté sa femme pour en suivre une autre ; rendu à la raison , il revient près de madame de Fierval ; mais une cousine espiègle lui fait accroire qu’un jeune homme ne cesse d’être continuellement auprès de son épouse. Fierval est jaloux, mais il est bientôt désabusé en voyant que le jeune homme n’est autre que l’amant de sa fille.

Nous ne croyons pas devoir critiquer cette petite bluette, où sûrement les auteurs n'attachent aucune prétention. On les a demandés, celui des paroles est M. Faure, et celui de la musique est M. Lebrun, acteur du théâtre Feydeau. On a applaudi à plusieurs endroits agréables de la musique. Nous desirons que M. Lebrun travaille plus de son propre fonds.

Annales dramatiques, ou Dictionnaire général des théâtres, tome VII, p. 395-396 :

PLUS DE PEUR QUE DE MAL, comédie, mêlée de chants, par M. Faure, musique de M. le Brun, à Feydeau, 1797.

Un mari a des torts, s'éloigne, et revient après une longue absence. Avant de rentrer chez lui, il prend des informations sur le compte de sa femme. On lui fait soupçonner qu'elle ne se gêne pas dans ses moyens de vengeance. Mais l'explication qui termine la pièce lui prouve qu'il a eu plus de peur que de mal.

D'après la base César, l'auteur est Louis-François Faur, et le compositeur n'est pas indiqué, bien que la pièce soit décrite comme un opéra comique. La pièce a été jouée 25 fois du 22 août 1797 au 13 avril 1799, au Théâtre Feydeau (14 fois en 1797, 5 fois en 1798, 6 fois en 1799).

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