Quelle mauvaise tête, ou Saint-Foix braconnier, vaudeville en un acte, de Martainville, 24 avril 1809.
Théâtre des Variétés.
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Titre
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Quelle mauvaise tête, ou Saint Foix braconnier
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Genre
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comédie mêlée de vaudevilles
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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24 avril 1809
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Théâtre :
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Théâtre des Variétés
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Auteur(s) des paroles :
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A. Martainville
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1809 :
Quelle mauvaise tête ! ou Saint-Foix braconnier, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles, par A. Martainville ; Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Variétés, le 24 Avril 1809.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 14e année, 1809, tome II, p. 404-405 :
[La pièce met en scène un personnage récurrent, Saint-Foix. La pièce, sans être mauvaise, se contente d’avoir « de l’esprit et de la gaieté ».]
Quelle mauvaise tête, ou Saint-Foix braconnier, vaudeville joué le lundi 24 avril.
Saint-Foix, déjà mis en scène à l'Opéra comique et au Vaudeville, vient de paroitre avec succès aux Variétés. M- de Montléon, son oncle, lui a interdit l'entrée de son château, et lui refuse la main de sa nièce. Saint-Foix se déguise en braconnier, tire quelques coups de fusil dans le parc, et est introduit par les gardes de chasse qui le font prisonnier avec son valet. Ce valet est un honnête juif qui a des sentences par corps contre Saint-Foix, et qui, pour ne pas le quitter, a endossé sa livrée. M. de Montléon chapitre son neveu qui promet de se corriger, et qui bientôt sur un simple soupçon se bat avec son ami Saint-Firmin. Il se croyoit trompé par lui, tandis que Saint-Firmin n'avoit demandé la main, de la jeune personne aimée de Saint-Foix que pour la garder à son ami. Tout s'explique ; le bouillant mousquetaire promet de se corriger, et sans doute prépare quelque nouvelle folie.
Cette petite pièce est d'un meilleur ton que la plupart de celles du répertoire des Variétés. Il y a de l'esprit et de la gaieté. Elle est de M. Martainville. Bosquier a fort bien joué Saint-Foix. Le rôle qui a produit le moins d'effet est celui du garde-chasse Manquetout, joué cependant par Brunet.
M. de Saint-Foix (Germain François Poullain de Saint-Foix, 1698-1776) a déjà fait l’objet d’un opéra-comique de MM. Duval et ***, musique de Tarchini, Une aventure de Saint-Foix, ou le Coup d’épée, joué en 1802 au Théâtre de l’Opéra-Comique National, rue Feydeau. Il est également dans Une journée chez Bancelin, de MM. Moreau et Francis, joué au Théâtre du Vaudeville en 1807.
Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l’an 1810, quatrième année, p. 145-146 :
QUELLE MAUVAISE TÊTE, ou SAINT-FOIX BRACONNIER, vaudeville en un acte, par M. Martinville. (24 avril.)
(Chez Barba, libraire, Palais-Royal.)
L'auteur de l'Oracle, des Essais sur Paris, etc, fut plusieurs fois mis en scène ; sa tête bretonne et son humeur querelleuse, forment un caractère essentiellement dramatique. On suppose ici que ses dettes et ses étourderies l'ont brouillé avec son oncle, M de Mont-Léon, qui a défendu de le laisser entrer dans son château, et ne veut plus lui donner sa cousine Sophie en mariage ; Saint-Foix imagine de se travestir en braconnier, et de venir chasser dans le parc de son oncle. Il est arrêté par Manque-Tout, garde-chasse, et conduit dans le château : c'est tout ce qu'il voulait. Il s'explique, se raccommode avec son oncle, se bat avec son ami St-Firmin, qu'il croit son rival, reconnaît son erreur, et épouse Sophie.
On trouve de jolis couplets dans cette pièce, dont le succès n'a pas été très-heureux. Nous citerons les deux couplets suivans :
Air : du Défi.
Modèle d'une amitié pure,
Ses devoirs sont des lois pour nous ;
Jamais la main de la nature
Ne sera des nœuds aussi doux.
Si nos deux ames en sont fières,
Cet orgueil leur est bien permis :
C'est le hasard qui fait les frères,
Le sentiment fait les amis. (bis.)
Air : de la Ronde de la Meûnière.
L'hymen est un propriétaire
De ses droits jaloux à l'excès ;
Pour les défendre il a beau faire,
Le maraudeur est aux aguets.
Malgré les soins les plus sévères
Qu’il prend pour garder son gibier,
L’hymen voit souvent sur ses terres
L’amour chasser en braconnier.
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