La Rosière de Verneuil ou les Roses de M. Guillaume

La Rosière de Verneuil ou les Roses de M. Guillauùe, comédie mêlée de couplets, par MM. de Rougemont et Brazier, 26 décembre 1811.

Théâtre des Variétés.

Titre

Rosière de Verneuil (la) ou les Roses de M. Guillaume

Genre

comédie mêlée de couplets

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

26 décembre 1811

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

MM. de Rougemont et Brazier

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1812 :

La Rosière de Verneuil, ou les Roses de M. Guillaume, comédie en un acte, mêlée de couplets, Par MM. de Rougemont et Brazier ; Représentée, pour la première fois, à paris, sur le Théâtre des Variétés, le 26 Décembre 1811.

Journal des arts, des sciences et de la littérature, n° 125 (Troisième année), 5 Janvier 1812), p. 24 :

[Sur le ton ironique, le constat de la conversion du Théâtre des Variétés à un genre plus digne (on n’y joue plus de farces : c’est cela, le « genre ignoble et grossier » qu’on y jouait), ce qui est positif, mais avec une mise en garde : il faut continuer à amuser le public, qui ne demande que cela quand il vient aux Variétés. Et la Rosière de Verneuil, « une pastorale bien fade, bien sentimentale, bien pathétique », n’amuse pas.]

THÉATRE DES VARIÉTÉS.

Première représentation de la Rosière de Verneuil.

Nous félicitons sincèrement ce théâtre de renoncer enfin au genre ignoble et grossier qu'il avait cru devoir adopter. Les pièces qu'on y represente depuis quelques mois ne se ressentent plus de ce mauvais ton; mais qu'il y prenne garde ! en quittant la farce il ne faut pas qu'il aille se noyer dans le larmoyant, et cela pourrait fort bien lui arriver s'il donnait souvent des pièces dans le genre de la Rosière de Verneuil. C'est une pastorale bien fade, bien sentimentale, bien pathétique, qui n'amuse point ; et nous ne pouvons mieux expliquer sa représentation sur ce théâtre que comme une expiation des calembours et des grosses bêtises qui s'y sont dites ; mais, s’il en est ainsi, il faut avouer que la penitence est un peu forte.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 17e année, 1812, tome I, p. 172 :

[Le compte rendu souligne que le sujet de la pièce est un emprunt (à un recueil de contes) et montre un enthousiasme relatif envers une pièce qui a réussi, mais qui manque de gaieté. Ses qualités : « de fort jolis couplets, de la grâce ».]

THÉATRE DES VARIÉTÉS.

La Rosière de Verneuil, comédie mêlée de couplets, jouée le 26 décembre 1811.

Joli tableau villageois tiré des Contes à ma fille, de M. Bouilly. Nous renverrons à cet ouvrage pour l'analyse de la pièce nouvelle ; les auteurs n'ayant rien changé au sujet. Il y a de fort jolis couplets, de la grâce, peut-être pas assez de gaieté. Bosquier et surtout Mademoiselle Pauline, ont contribué au succès de l'ouvrage. Il est de MM. Rougemont et Brazier.

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