Le Ravisseur, ou les grandes Passions

Le Ravisseur, ou les Grandes passions, vaudeville en un acte, 17 octobre 1810.

Théâtre des Variétés.

Titre

Ravisseur (le), ou les Grandes passions

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

17 octobre 1810

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

 

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome V, p. 383 :

[La pièce n’a pas réussi (les auteurs n’ont pas été demandés), et le compte rendu en donne deux causes : « le peu de gaieté, et le défaut de couplets saillans », d’abord ; puis, plus surprenant pour nous, l’invraisemblance d’un amour d’une jeune femme de la bonne société pour un « paysan jeune et riche », qualifié aussi de « niais ».]

THÉATRE DES VARIÉTÉS.

Le Ravisseur, ou les grandes Passions, vaudeville en un acte, joué le 17 octobre.

Simplet, paysan jeune et riche, est amoureux de Julie, nièce de M. Dumont, et, ne pouvant l'obtenir, il l'a enlevée d'après le conseil de M. de Berenville, fat de 45 ans, qui n'a donné ce conseil que pour enlever Julie au prétendu ravisseur. Simplet est agité par le remords de s'être rendu coupable d'un rapt, mais Berenville parvient à le calmer ; et, après un entretien avec Julie, il fait accroire à Simplet qu'elle a suivi un galant. Cette nouvelle l'effraye; mais Julie reparoît, Simplet est désabusé, et tout finit par l'expulsion de Berenville et le mariage des amans.

Une des causes du mauvais effet qu'a produit l'ouvrage, c'est le peu de gaieté, et le défaut de couplets saillans. On n'a pu d'ailleurs se persuader qu'une jeune femme, jolie, riche, bien élevée, comme Julie, éprouvât de l'amour pour un niais tel que Simplet.

Brunet et Potier ont fait tout ce qui étoit en leur pouvoir pour soutenir la pièce. Les auteurs n'ont pas été demandés.

Mémorial dramatique, ou Almanach des théâtres pour l’an 1811, Ve année, p. 182 :

[L’auteur de ces quelques lignes a fait son choix : « chûte complette », même s’il signale des applaudissements.]

LE RAVISSEUR, ou les Grandes Passions, vaud. en un acte. (17 octobre.)

Des sifflets, des applaudissemens, des bravos, des cris à bas la toile, voilà ce qu’on a entendu pendant la représentation de cet ouvrage, qui a éprouvé une chûte complette.

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