Le Règne de douze heures, opéra-comique en deux actes, de Planard, musique de Bruni, 8 décembre 1814.
Théâtre de l’Opéra-Comique.
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Titre :
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Règne de douze heures (le)
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Genre
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opéra-comique
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Nombre d'actes :
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2
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Vers ou prose ?
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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oui
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Date de création :
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8 décembre 1814
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Théâtre :
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Théâtre de l’Opéra-Comique
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Auteur(s) des paroles :
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Planard
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Compositeur(s) :
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Bruni
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Vente, 1815 :
Le Règne de douze heures, opéra-comique en deux actes et en prose, imité d’un conte de Madame de Genlis. Paroles de M. E. de P. Musique de M. Bruni. Représenté, pour la première fois, sur le Théâtre de l’Opéra-Comique, par les Comédiens ordinaires du Roi, le 8 décembre 1814.
Le livret serait de Eugène DE PLANARD.
L’Esprit des journaux français et étrangers, tome XII, décembre 1814, p. 295 :
THÉATRE DE L’OPÉRA-COMIQUE.
8 Décembre. Le Regne de 12 heures, opéra comique en 2 actes; par M**, musique de M. Bruni.
Le fond de cet ouvrage est dû à un petit roman de Mme. de Genlis ; il n'a obtenu qu'un trés-faible succès.
Magasin encyclopédique ou Journal des sciences, des lettres et des arts, année 1814, tome VI, p. 391-392 :
[Après des considérations générales sur le règne des femmes, présent tout au long de l’Histoire, sans qu’il soit donc besoin d’aller chercher un exemple dans la fiction, le critique analyse le sujet de la pièce nouvelle, inspiré d’un petit roman de la prolifique madame de Genlis. C’est une histoire orientale, celle d’un jeune homme qui refuse une femme, mais qui finit par la retrouver en celle qui le fait sortir de prison où son refus l’avait fait aller. Le parolier ne s’est pas fait connaître, à la différence du compositeur, qui a retrouvé le chemin de l’Opéra-Comique, et celui du succès. Ouvrage un peu froid, qui doit une bonne part de son succès à son actrice principale.]
THÉATRE DE L'OPÉRA COMIQUE.
Le Règne de douze heures, opéra comique en deux actes, joué le 8 Décembre.
Ce règne est celui d'une femme. Le sexe féminin ne s'est pas toujours contenté de régner sur l'autre par l'empire des grâces et de la beauté ; il a souvent ambitionné une suprématie plus directe, et l'histoire a consacré les vertus et les talens de Reines et d'Impératrices qui ont surpassé les plus habiles Souverains par l'éclat et la grandeur de leur règne. Si ce sont des phénomènes, ils se sont pourtant reproduits plusieurs fois, et il étoit inutile de recourir à la fiction pour nous faire voir ce que peut faire une femme revêtue de l'autorité suprême. Au surplus, Nourmala, c'est le nom de l'héroïne du Règne de douze heures, n'abuse point de sa puissance; elle ne s'occupe ni de guerres, ni d'intrigues politiques ; elle se contente de traiter une affaire de cœur. Un beau jeune homme a refusé d'épouser la fille du Calife, qu'il ne connoît pas, et il rêve d'amour pour une beauté qui lui est tout aussi inconnue. Le Calife a fait jeter en prison cet amoureux romanesque, et le premier acte d'autorité de Nourmala est de briser ses fers. Une tendre romance dispose le cœur du prisonnier à la tendresse. La vue de la Souveraine achève la victoire, et il apprend, avec surprise, que la Princesse, qui lui donne sa main, est celle qu'il avoit eu l'impertinence de refuser.
Ce fonds appartient à un petit roman de Madame de Genlis. L'auteur, qui l'a traité pour le théâtre, a gardé l'anonyme. La musique est de M. BRUNI, qui, depuis longtemps, avoit paru abandonner l'Opéra comique, et qui y a reparu avec succès. On a surtout remarqué la romance chantée par Huet.
Quoique l'ouvrage soit un peu froid, et qu'il tienne moins que semblent promettre son titre et son sujet, il a réussi. Mademoiselle Renaud n'y a pas peu contribué.
Le Nain jaune, ou Journal des arts, des sciences et de la littérature revient au moins à deux repises sur le Règne de douze heures :
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M. Martainville, qui trouvait le Règne de douze heures un ouvrage médiocre, l’a trouvé agréable le lendemain. Il faut que les auteurs aient mis plus d’action dans ces vingt-quatre heures que dans les douze heures de leur pièce. (n° 337, du 15 décembre 1814, p. XV)
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L’affiche de Feydeau annonçait aujourd’hui Nurma, opéra en deux actes. Beaucoup de gens ont été dupes de ce titre nouveau. On s’attendait à voir une pièce gaie, comique et spirituelle ; on a été fort désappointé quand on a reconnu le Règne de douze heures reproduit sous un autre nom. (n° 349, du 15 février 1815, p. 312).
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