Les Rencontres à moitié chemin, vaudeville en un acte, 24 juillet 1813.
Théâtre du Vaudeville.
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Titre
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Rencontre à moitié chemin (les)
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Genre
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vaudeville
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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24 juillet 1813
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Théâtre :
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Théâtre du Vaudeville
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Auteur(s) des paroles :
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Journal de l’Empire, mardi 27 juillet 1813, p. 3-4 :
[Compte rendu bien négatif : la musique est mauvaise, « la pièce est conduite sans art », le sujet mal exploité. Un père cherche son fils dans une auberge (c’est commode, les auberges, au théâtre, ça règle élégamment la question de l’unité de lieu) pour lui présenter celle qu’il lui destine comme épouse, et cette jeune femme est justement celle qu’aime son fils. Fonds bien pauvre, auquel les auteurs – qui seraient donc plusieurs – ont cousu « quelques farces ».]
THEATRE DU VAUDEVLLE.
Les auteurs ont fait d’assez mauvaises rencontres dès le commencement du chemin ; ils ont rencontré quelques spectateurs de fort mauvaise humeur, qui les ont fait repentir de s’être mis en route, et qui les ont accompagnés jusqu’à la fin du voyage avec une mauvaise musique. La pièce est conduite sans art, et l’on n’a pas tiré tout le parti possible du sujet. Un jeune amant cherche sa maîtresse dans une auberge d’Etampes : elle y est sans qu’il la rencontre. Le père du jeune amant cherche son fils et la jeune personne qu’il lui destine en mariage : ils sont dans la même auberge, et ils ne les rencontre pas. Mais comme il faut que le titre se vérifie, les gens qui se cherchent finissent par se trouver : il y a rencontre du père et du fils, du fils et de sa maîtresse. Il arrive que la maîtresse, après laquelle couroit le fils, est précisément la femme que son père vouloit lui donner. Les auteurs ont cousu à ce fonds quelques farces dont la rencontre n’a fait aucun plaisir au public.
Journal des dames et des modes, n° 42 (dix-septième année, 31 juillet 1813, p. 331 :
[Chute d’une pièce qui ne se prive pas d’utiliser les richesses des autres...]
Les Rencontres à moitié chemin ont été jouées à-peu-près aux trois quarts au Vaudeville ; c'est-à-dire, que la pièce est entièrement tombée. Les auteurs avoient rencontré un épisode dans le roman de Pigault-Lebrun, intitulé : M. Botte, et s'en étoient emparé sans plus de façon. Ils y avoient cousu, tant bien que mal, une petite intrigue, imitée en grande partie de l'Obstacle sans obstacle, de Destouches ; le tout soutenu d'une trentaine de couplets. Ils espéroient sans doute réussir en songeant au sort heureux et inespéré de telles pièces médiocres, et ils se disposoient à parcourir la carrière des lettres ; mais ils ont renconiré dans le public un juge éclairé qui les a arrêtés tout juste à moitié chcmin.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 18e année, 1813, tome IV, p. 426-427 :
THÉATRE DU VAUDEVILLE.
Les Rencontres à moitié chemin, vaudeville en un acte, joué le 24 juillet.
Un jeune homme fuit Paris, pour se soustraire à un mariage ordonné par son père. Il adore Clarice, nièce de Madame de Murville ; sa fuite se dirige précisément vers Etampes, et il descend dans une auberge où ces deux Dames logent depuis deux jours, on ne -sait pourquoi ; première surprise. Le père arrive quelques instans après. Son fils s'offre à ses yeux; seconde surprise. Clarice et sa tante sortent de leur appartement; troisième surprise.
J'ai deviné, par les gestes des acteurs, que le père unit les deux amans, car il a été impossible de distinguer un seul mot des deux dernières scènes.
Les auteurs espéroient sans doute égayer leur pièce en y cousant, tant bien que mal, l'épisode si fou de la comédie des Andelys, qu'on ne peut lire sans rire dans le roman de M. Botte. Mais ce secours, maladroitement amené, a hâté la chute de l'ouvrage.
[L’épisode de la comédie des Andelys est un élément d’un roman de Pigault-Lebrun.]
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