Romanowski, ou les Polonais dans la Russie-Blanche

Romanowski, ou les Polonais dans la Russie-Blanche, mélodrame en trois actes, de Duperche et Bilderbeck, musique de Quaisain et Lanusse, ballet de Millot, 17 novembre 1812.

Théâtre de l'Ambigu-Comique.

Sur la page de titre de la brochure, à paris, chez Marchands de Pièces de Théâtre, 1812 :

Romanowski, ou les Polonais dans la Russie-Blanche ; mélodrame en trois actes, Par MM. Duperche et Louis. Musique de MM. Quaisain et Lanusse. Ballet de M. Millot. Représenté à Paris, sur le Théâtre de l'Ambigu-Comique, le 17 novembre 1812.

Magasin encyclopédique, année 1812, tome 6, p. 177 :

[Le sujet de la pièce est politique et patriotique : c'est l'oppression russe en Russie qui est stigmatisée, et l'héroïsme des Polonais qui luttent pour leur liberté, la France portant les espoirs de leur libération. Bien sûr, la pièce est un mélodrame, et il faut bien qu'il y ait des complots, des trahisons, des combats, et un coup de théâtre final heureux. La pièce a été largement sifflée, mais le public, « plus sensible au mérite de l'intention qu'à celui de l'exécution » a demandé les auteurs, que le critique cite sans sourciller.]

THÉATRE DE L'AMBIGU-COMIQUE.

Romanowski , ou les Polonais dans la Russie blanche, mélodrame en trois actes, joué le 17 novembre.

De braves Polonais gémissent prisonniers dans la Russie blanche ; ils sont condamnés aux plus rudes travaux, et tout leur crime est d'avoir aimé et défendu leur pays. Ils forment le projet de briser leurs fers, et choisissent pour chef le comte Romanowski. Les conjurés sont encouragés par la nouvelle qui se répand des victoires et de la prochaine arrivée des Français ; le complot est découvert au moment de l'exécution par la perfidie d'un bulgare, nommé Wladimir. Les Polonais se battent en désespérés ; mais ils vont succomber sous le nombre, quand les Français triomphans arrivent à leur secours. L'indépendance de la Pologne est proclamée sous les auspices de la victoire.

Les sifflets ont accompagné la seconde moitié de la pièce. Mais, à la fin, une grande partie du public, plus sensible au mérite de l'intention qu'à celui de l'exécution, a demandé les auteurs : ce sont MM. Duperche et Louis. M. Milllot a tracé un petit divertissement cosaque, et la musique est de MM. Quaisin et Lanusse.

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