Le Siége de Paris, mélodrameà spectacle en trois actes, paroles de Hubert [Laroche], musique de Piccini, ballets de Hullin. 11 juillet 1809.
Théâtre de la Gaieté.
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Titre :
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Siège de Paris (le)
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Genre
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mélodrame à spectacle
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Nombre d'actes :
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3
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Vers / prose
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prose
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Musique :
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oui
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Date de création :
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11 juillet 1809
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Théâtre :
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Théâtre de la Gaieté
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Auteur(s) des paroles :
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Hubert [Laroche]
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Compositeur(s) :
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Piccini
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Chorégraphe(s) :
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Hullin
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1809 :
Le Siège de Paris, mélodrame en trois actes et à spectacle, par M. Hubert ; Musique de M. Alexandre Piccini, attaché à la Musique particulière de S. M. l’Empereur ; Ballets de M. Hullin ; Représenté, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la la Gaîté, le 8 Juillet 1809.
D’après le Journal de Paris, c’est le 11 juillet que la première représentation a eu lieu.
Journal de Paris, n° 196 du jeudi 13 juillet 1809, p. 1450 :
[Compte rendu positif d’un mélodrame, genre envers lequel on ne peut pas ne pas se montrer un brin condescendant.]
Théâtre de la Gaieté.
Le Siège de Paris, mélodrame en 3 actes, paroles de M. Hubert, ballets de M. Hullin, musique de M. Piccini. La première représentation de cette pièce avoit attiré beaucoup de monde; on s’attendoit à un ouvrage intéressant, à un beau spectacle ; le succès a surpassé l'espoir des spectateurs. La pièce, conduite avec art, écrite avec plus de soin que n’en exige le genre du mélodrame, est jouée de la manière la plus satisfaisante. L'acteur qui remplit le rôle de Charles VII (on dit qu'il se nomme M. Lafargue) a surtout obtenu & mérité des applaudissemens unanimes. La foule, en un mot, s'il faut en croire les prophètes du boulevart, assiégera le théâtre de la Gaieté, toutes les fois qu’on donnera le Siège de Paris, & les recettes qu’on y fera.... vaudront beaucoup mieux que ce calembourg.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 14e année, 1809, tome IV, p. 182 :
[Une pièce historique dans un « petit théâtre » ? Elle ne respecte pas l’histoire, bien sûr, mais dans ce genre de théâtre et avec ce genre de pièce (le mélodrame !), ce n’est pas important. Le critique en profite pour dire que montrer des pièces flattant l’héroïsme français vaut mieux que d’offrir « des talismans ridicules, des tyrans aussi bêtes que cruels, des diables, des sorciers et des souterrains » (les gens du temps savent de quoi il s’agit : ils en voient très souvent au théâtre).
Dubelloy est un auteur du temps de Louis XV, auteur d'un Siège de Calais, vers 1765. Ses œuvres avaient également des sujets historiques, sans pour autant d'être très fidèles à la vérité.]
THÉATRE DE LA GAIETÉ.
Le Siège de Paris, mélodrame en trois actes , joué le mardi 11 juillet.
Le succès a couronné l'entreprise d'un nouveau Dubelloy. Il vaut beaucoup mieux sans doute offrir aux gens qui fréquentent les petits théâtres des traits de notre histoire et des exemples de l'héroïsme français, que des talismans ridicules, des tyrans aussi bêtes que cruels, des diables, des sorciers et des souterrains. La scène se passe sous Charles VII, époque où brillèrent Dunois et la fameuse Jeanne d'Arc. L'auteur a un peu tronqué l'histoire, et il parle à cette époque du machiavélisme des Anglois ; il fait tirer le canon; mais il ne faut pas se montrer difficile comme on devroit l'être pour la scène française; et dans un mélodrame, on ne doit pas être sévère : la bonne intention mérite des éloges.
Les paroles sont de M. Hubert, la musique de M. Piccini, les ballets de M. Hullin-
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