Le Soldat par amour, comédie en un acte, en prose, mêlée d’ariettes, livret de Jean-François de Bastide, musique de Pierre Van Maldere et Ignace Vitzthumb, 26 septembre 1789.
Théâtre Italien.
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Titre :
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Soldat par amour (le)
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Genre
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comédie mêlée d’ariettes
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose ?
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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oui
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Date de création :
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26 septembre 1789
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Théâtre :
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Théâtre Italien
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Auteur(s) des paroles :
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Jean-François de Bastide
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Compositeur(s) :
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Pierre Van Maldere, Ignace Vitzthumb
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Mercure de France, tome CXXXVII, n° 46 du samedi 14 novembre 1789, p. 40 :
[Bref compte rendu d’une pièce que le Mercure de France ne dit pas nouvelle (est-ce parce qu’elle a été jouée à Bruxelles en 1766 ?), et qu’il exécute rapidement : l’intrigue est une collection de lieux communs qu’il suffit d’énumérer pour montrer son inanité. En particulier, le titre est présenté comme trompeur : où est le soldat ? Le public n’apprécie pas ce genre de situation ! Quant à la musique, elle ne vaut pas mieux.]
Le lendemain 26 [septembre], on a donné une représentation du Soldat par amour, Opéra comique en un Acte , mêlé d'Ariettes.
Une fille qu'on veut donner en mariage à un vieux Paysan riche, au lieu de la marier à un jeune Paysan pauvre, un père avare, une mère facile, un Seigneur qui tombe des nues pour marier les jeunes gens, en rendant au garçon un engagement qu'il avoit contracté on ne sait comment : voilà, en abrégé, l'intrigue du Soldat par amour. A la fin de la Pièce, le Public a demandé le Soldat qu’il avoit si long-temps attendu sans le voir La musique est aussi foible, nous dirions presque, aussi muette que la Pièce.
L’Esprit des journaux français et étrangers, 1789, tome X (octobre 1789), p. 328-329 :
[La pièce est jugée inconsistante : fonds et détails sont insuffisants. Elle est bien écrite, mais n’est pas « propre à inspirer un compositeur ».]
THÉATRE ITALIEN.
On a donné le 26 septembre, une représentation du Soldat par amour, comédie nouvelle, en un acte, en prose, mêlée d'ariettes.
Nous entrerons dans très-peu de détails sur cette piece, qui n'a pas eu de succès. Le sujet est des plus simples, & en cela, les détails ressemblent au fonds.
Bastien est l'amant de Julie, amant avoué par la mere ; & il a pour rival Bertrand, personnage riche & fat, que le pere veut absolument avoir pour gendre. En effet, le mariage est prêt à se conclure, lorsqu'un ami de Bastien se charge de le rompre. Le moyen qu'il emploie, c'est de déclarer que Bertrand n'est riche que par un trésor trouvé, & appartenant de droit au seigneur qui arrive au dénouement, pour faire donner Julie à Bastien. Il fait autre chose encore ; il rend à Bastien un engagement que ce dernier avoit contracté en qualité de soldat ; & la derniere scene est la premiere où il ait été question de cet engagement; aussi une partie des spectateurs, qui n'a pas trouvé qu'on en eût assez parlé, a-t-elle demandé le Soldat, à la fin de la piece.
On conçoit aisément qu'une pareille piece n'étoit guere propre à inspirer un compositeur : sa musique est pauvre, et c’est plus une pièce de société, faite pour le salon plus que le théâtre ; aussi la musique en est-elle peu saillante ; on y a néanmoins reconnu un bon style ; mais d'un genre qui convient mieux à l'appartement qu'au théatre.
D’après la base César, qui donne les noms de l’auteur et des compositeurs, la pièce a d’abord été jouée à Bruxelles en 1766, avant de paraître sur le Théâtre Italien de Paris le 26 septembre 1789. Pas d’autre représentation connue.
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