Les Trois tantes (1811)

Les Trois tantes, comédie en un acte mêlée de vaudevilles, de Théodore, 13 juillet 1811.

Théâtre de la Gaîté.

Théodore ? Selon Google Books, Théodore Anne ? Théodore Maillard ? Les fameuses Supercheries littéraires dévoilées de Joseph Marie Quérard ne tranchent pas la question.

A ne pas confondre avec la pièce homonyme du baron de Frénilly, Les Trois tantes, comédie-vaudeville en deux actes, du baron de Frénilly, créée sur le Théâtre du Vaudeville le 26 germinal an 5 [15 avril 1797].

Titre :

Trois Tantes (les)

Genre :

comédie mêlée de couplets

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

prose, avec couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

13 juin 1811

Théâtre :

Théâtre de la Gaîté

Auteur(s) des paroles :

Théodore

Almanach des Muses 1812.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Barba, 1811 :

Les trois Tantes, comédie en un acte, mêlée de couplets ; par M. Théodore ; Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Gaîté, le 17 juin 1811.

Les Trois tantes ont dû attendre le 13 juillet pour paraître enfin.

Mémorial dramatique, ou almanach dramatique pour l'an 1812, sixième année, 1812, p. 204-205 :

[Encore un tuteur qui veut épouser sa pupille, qui aime un autre homme, et qui a besoin pour se marier de l'accord, d'une tante qui n'arrive pas. L'amant et son ancien valet se déguisent en tantes, voilà les trois tantes du titre, une absente et deux fausses. Les amoureux s'enfuient. L'absente finit tout de même par arriver, et le valet la fait passer pour l'amant, les fugitifs reviennent, et le tuteur accepte enfin de renoncer à son propre mariage. Le plus incroyable, c'est que la pièce, qualifiée de bluette, a eu du succès.]

Les Trois Tantes, vaudeville en un acte, par M. Théodore. (13 juillet).

Le vieux Dormont veut épouser sa jeune pupille, Sophie. Celle-ci aime le capitaine Melcourt ; mais elle ne peut se marier sans le consentement d'une tante, madame de Merville, que l'on attend à tout moment, et que l'on suppose n'être point connue de Dormont. Cette circonstance fait naître à l'amant et à Jasmin, son ancien valet, qui desire de rentrer en grace auprès de lui, l'idée de représenter le personnage .de la tante. Ils exécutent le même plan, sans se le communiquer, et se trouvent en présence chez Dormont. Tous deux craignent d'être reconnus ; l'explication a lieu cependant, et Melcourt, profitant de ce que le vieil Argus ne peut le rencontrer, fuit avec Sophie.

Jasmin, toujours en femme, se grise en dejeûnant tête-à-tête avec le tuteur. La véritable tante arrive, et Jasmin, quoiqu'ivre, ne perd pas la tête ; il trouve plaisant de la faire passer pour le capitaine Melcourt. Le tuteur est dupe de l'imposture, jusqu'à l'instant où l'on ramène les fugitifs, et ce n'est qu'alors qu'il sait laquelle des trois tantes est la véritable. Dormont est, bon gré, mal gré, obligé de renoncer à ses prétentions ridicules.

Cette bluette a eu du succès.

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