Toulon soumis, opéra en un acte, impromptu républicain, de Bouquier et Moline, musique de Porta, 16 germinal an 2 [5 avril 1794].
Théâtre de l’Opéra national.
L’opéra sert de prologue à la Réunion du dix août, ou l'inauguration de la République Françoise, sans culottide en 5 actes. S'il a bien été joué à chaque représentation de cette sans-culottide, il a été donné 38 fois (36 fois en 1794 et 2 fois en 1795).
Castil-Blaze, dans l'article à épisodes qu'il consacre à l'Académie royale de Musique dans la Revue de Paris, tome dixième, octobre 1837, p. 260, porte un jugement sans appel sir cet opéra :
Toulon soumis, opéra en un acte, impromptu républicain, précède la Réunion du 10 août ou l'Inauguration de la république française, sans-culottide en 5 actes, de Bouquier et Moline, musique de Porta, 5 avril 1794. Rien de plus plat, de plus misérable n'avait été donné sur le théâtre de l'Opéra national ; les paroliers comme le musicien ont lutté d'ineptie, et tous les trois ont mérité le prix dans ce galimatias dramatique appelé sans-culottide. Il faut lire ces vers, cette prose ridiculement emphatique, car il y avait aussi de la prose ; il faut voir cette partition, premier œuvre dramatique du citoyen Porta, et l'on pensera que ce n'est point à tort que je leur décerne cette récompense.
Il existe un autre opéra intitulé Toulon soumis, de Fabre d'Olivet, musique de Rochefort.
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