Un jour à Vaugirard, ou la Leçon paternelle

Un jour à Vaugirard, ou la Leçon paternelle, imitation burlesque en un acte d’Un jour à Paris (opéra comique d'Étienne, musique de Nicolo Isouard), de Moreau et Lafortelle, 19 juillet 1808.

Théâtre des Variétés-Panorama

Titre :	Un jour à Vaugirard, ou la Leçon paternelle
Genre :	imitation burlesque
Nombre d'actes :	1 ?
Vers / prose	prose avec couplets
Musique :	vaudevilles
Date de création :	19 juillet 1808
Théâtre :	Théâtre des Variétés-Panorama
Auteur(s) des paroles :	Moreau et Lafortelle

Almanach des Muses 1809.

La pièce est bien annoncée le 19 juillet dans le Journal de Paris,, mais sous un titre erroné  il devient : Un jour à Paris ou la Leçon paternelle, imitation burlesque d'Un jour à Paris...

Journal de Paris, n° 203 du 21 juillet 1814, p. 5 :

[La pièce, qui n'a ici qu'un seule auteur, est amusante, et c'est le jeu de Tiercelin que le critique met en avant. « Du mouvement, de la gaieté & de jolis couplets dans cette folie bachique » : on a nommé l'auteur, signe de succès au moins relatif.]

Variétés, boulevard Montmartre.

On donna avant-hier à ce théâtre la 1.^re représ. d'un Jour à Vaugirard, imitation burlesque d’un Jour à Paris. C’est une folie très-gaie qui a beaucoup diverti les spectateurs. Tiercelin surtout a paru très plaisant dans le rôle du père Desvignes, qui ne trouve pas d’autre moyen de corriger son fils de l’ivrognerie, que de feindre d’avoir lui-même ce défaut ; mais une pareille leçon présentoir un écueil que le père Desvignes n'évite pas ; il se grise complètement, & se trouve volé par un tailleur de ses amis, ce qui le dégrife au dénouement. Il y a du mouvement, de la gaieté & de jolis couplets dans cette folie bachique , dont l’auteur est M. Moreau.

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, année 1808, tome IV, p. 440 :

Théâtre des Variétés.

Un Jour à Vaugirard , ou la Correction · paternelle, vaudeville joué le 19 juillet.

C'est une imitation burlesque d'un Jour à Paris, où l'on voit un père se griser et perdre son argent aux petits palets, pour dégoûter son fils du vin et du jeu. Des couplets gais et la caricature de Tiercelin ont animé le commencement de la pièce : la seconde moitié en a paru très-inférieure. C'est l'ouvrage de MM. Moreau et La Fortelle.