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Virginie (La Harpe)

Virginie, tragédie en 5 actes et en vers, de de La Harpe, 9 mai 1792.

Théâtre de la République

Pièce à ne pas confondre avec la pièce de Doigny du Ponceau, jouée sur le Théâtre de la Nation, Virginie ou la Destruction des Décemvirs.

La pièce de La Harpe est aussi désignée parfois sous le titre : Virginie ou le Décemvirat aboli.

Titre :

Virginie

Genre

tragédie

Nombre d'actes :

5

Vers / prose

vers

Musique :

non

Date de création :

11 juille1786 / 9 mai 1793

Théâtre :

Théâtre Français (en 1786), Théâtre de la République (en 1793)

Auteur(s) des paroles :

La Harpe

Almanach des Muses 1794

Tragédie représentée sur le théâtre Français, en 1786 ; l'auteur alors garda l'anonyme. Reprise depuis sur le théâtre de la République, elle y a eu du succès.

Beaucoup de simplicité d'action ; appareil imposant. Belle scène au troisième acte entre Appius et Julius. En total, l'une des meilleures tragédies du citoyen La Harpe.

Sur la page de titre de la brochure de 1793, Paris, chez Girod et Tessier :

Virginie, tragédie en cinq actes et en vers, Représentée pour la première fois au Théâtre Français du faubourg Saint-Germain, le 11 Juillet 1786, et reprise sur le Théâtre de la République le 9 Mai 1792. Par le Citoyen La Harpe, de l'Académie Française.

Le texte de la pièce est précédé d’une « Lettre de l’auteur aux journalistes parisiens » :

LETTRE DE L’AUTEUR1 AUX JOURNALISTES DE PARIS.

Permettez-moi, MM., de rendre publics, par la voie de votre journal, quelques éclaircissemens relatifs à la tragédie de Virginie que l'on va représenter au Théatre-Français de la rue de Richelieu. Comme il a paru depuis quelques années plusieurs pièces du même nom, et qu'on en prépare encore d'autres, il m'importe, et il doit m'être permis de rappeler les faits qui constatent mon antériorité, de manière à ne laisser aucun doute.

Cette tragédie fut jouée, sans nom d'auteur, au mois de Juillet 1786, par les Comédiens Français du faubourg St.-Germain : elle leur avoit été lue par M. Molé à qui je l'avois confiée ; elle reçut du public un accueil très-favorable. Cependant, malgré le succès, je fus obligé, par une circonstance assez singulière, de garder encore l'anonyme. Une actrice principale, qui ne pouvoit pas être remplacée dans cette pièce où elle jouoit, indisposée depuis longterns contre moi par le refus d'un rôle dans un autre de mes ouvrages, avoit solennellement annoncé qu'elle ne joueroit jamais dans aucun des miens, et menaçoit même, dans le cours des représentations de Virginie, de quitter son rôle, s'il étoit avéré que la pièce fût de moi, comme on commençait à le croire assez généralement. Je gardai donc le silence, et donnai même un démenti à un journaliste, qui, en transcrivant le répertoire de la cour où se trouvoit Virginie, y avoit joint mon nom, seulement d'après la voix publique. Ce journaliste n'étoit pas en règle ; car, quoique la pièce fût en effet de moi, mon nom n'étant pas sur l'original du répertoire, il ne devoit pas l'imprimer. Chaque auteur est maitre de garder son secret, et personne n'a le droit de le lui arracher.

Quand cette tragédie fut représentée , on ne connoissoit d'autre Virginie2 que celle de Campistron, qui n'avoit jamais reparu depuis la nouveauté. Elle n'a rien de commun avec la mienne que le titre et le sujet ; il n'y a de romain que les noms. L'auteur a falsifié jusqu'au dénouement : c'est Virginie qui se tue elle-même (dans un récit); et pour tout dire en un mot, l'auteur n'a pas même cru devoir mettre Virginius au nombre de ses personnages.

M. le Blanc fit imprimer une Virginie dans le tems même où l'on représentoit la mienne. Ce n'est point à moi de la juger; elle n'a jamais été mise au théâtre; mais ceux qui la liront ou qui l'ont lue ne me démentiront pas, quand j'assurerai qu'elle n'a, comme celle de Campistron, rien de commun avec la mienne que le titre et le sujet.

Je songeois à faire reprendre ma pièce, lorsque la révolution arriva ; et dès-lors occupé d'obtenir la liberté des théâtres, je rompis tout commerce avec celui qui la disputoit aux autres. Dans cet intervalle, un auteur, qu'on dit être M. Doigny du Ponçeau, donna sur ce même théâtre une Virginie en trois actes, qui eut trois ou quatre représentations. Je ne l'ai point vue; il n'a pas jugé à propos de l'imprimer. J'ignore s'il m'a fait l'honneur d'emprunter quelque chose de mon ouvrage, comme on me l'assure ; ce qui est certain, c'est que je n'ai pu profiter du sien, qui est postérieur de cinq ans; et mon ancien manuscrit, qui doit être encore entre les mains du souffleur de l'ancienne Comédie Française, peut faire foi que la Virginie que l'on va jouer est entièrement la même que celle que je donnai en 1786 ; je n'y ai fait aucun changement quelconque ; seulement j'ai profité de notre heureuse liberté pour renforcer une scène capitale entre Appius et Icilius, par le développement du grand principe de la souveraineté du peuple, principe qui heureusement encore tient à mon sujet, mais qui sûrement n’auroit pas convenu à l'ancien régime.

Il résulte de ces détails, que si le public, en 1786, parut savoir quelque gré à l'auteur de Virginie d’avoir vaincu le premier les difficultés d'un sujet qui passoit pour impraticable, et qui sembloit n'offrir qu'un superbe dénouement, ce mérite, quel qu'il soit, ne peut au moins m'être disputé par aucun de ceux qui ont traité depuis le même sujet ou qui le traiteront encore. La priorité des idées est quelque chose en ce genre, et l'on a toujours permis aux artistes d'y attacher quelque prix.

Au reste, si je me suis déterminé à donner cette tragédie préférablement à d'autres absolument nouvelles, c'est que j'ai cru du devoir de tout écrivain, dans le moment où nous sommes, de s'attacher de préférence aux ouvrages où l'on peut, sans sortir de son sujet, trouver de quoi nourrir l'esprit de liberté et le sentiment du patriotisme ; et j'avoue que ce mérite m'est encore plus cher que tous les autres.

La Harpe.

1 Cette Lettre, publiée le jour de la première représentation de la pièce sur le théâtre de la République, contient tout ce que l'auteur avoit à dire d'essentiel sur son ouvrage, et peut tenir lieu de préface.

2 Je ne parle pas de celles qui ont été données avant Corneille, dans l'enfance du théâtre : on n'en connoît que les titres: et je ne sais même si elles se trouvent dans les Bibliothèques publiques, je n'ai pas été curieux de m'en informer.

Mercure de France, tome CXXXIX, n° 40 du samedi 1er octobre 1791, p. 41 :

[Le Mercure de France a beaucoup retardé le compte rendu de l’actualité des théâtres, et il ne peut que signaler quelques-unes de ces représentations dont il aurait dû parler. Deux œuvres jouées au Théâtre de la Nation sont ici signalées, la Virginie de la Harpe, jouée quatre fois au Théâtre de la Nation en août et septembre 1791, et le Conciliateur de Demoustier, dont il permet de parler dans le numéro suivant.]

Nous sommes obligés de différer encore à parler du Théâtre de la Nation; nous dirons seulement que l'on continue avec succès les représentations de Virginie, Tragédie, dont le sujet est trop connu pour que nous en donnions l'analyse, & qui a particuliérement réussi par le mérite du style & la foule de beaux vers dont elle est semée. Au prochain N°. nous donnerons quelques détails sur le Conciliateur, Comédie qui a obtenu le plus grand succès.

Mercure Français, n° 20 du samedi 19 mai 1792, p. 80-84 :

[La position du Mercure français est toujours délicate quand il s’agit de rendre compte des œuvres de La Harpe; qui est un des principaux collaborateurs de la revue. Il n’y a pas longtemps que La Harpe lui-même a rendu compte de la publication de sa pièce Mélanie, cette fois c’est le responsable de la rubrique des spectacles qui doit parler de Virginie, ce qui impose qelques précautions oratoires. L’article est réduit à « une simple exposition de la Piece & de l’effet qu’elle a produit ». Le programme annoncé est suivi : le critique raconte minutieusement la pièce, acte par acte. Il insiste simplement sur le respect de l’histoire, « avec la plus exacte fidélité, sans la moindre apparence d’épisode », le sujet étant censé connu de tous. De plus, il lie fortement le sort du personnage féminin et celui de la République, faisant de cet épisode de l’histoire romaine un sujet politique, la lutte pour la Liberté, contre la tyrannie. L’enthousiasme du public ne permet d’ailleurs pas, selon lui, de distinguer ce qui reflète l’admiration envers la pièce et le patriotisme qu’elle exalte. Le dénouement n’est pas raconté : tout le monde est censé le connaître. Comme le début de l’acte IV, c’est un tableau, « un des plus grands tableaux, un des plus déchirans spectacles que la Scène puisse offrir ». La troupe du théâtre de la rue de Richelieu a été excellente, comme elle l’est, par l’ensemble des acteurs et « la fidélité des costumes » (enfin des Romains habillés en Romains).]

Nous avons à rendre compte du succès de Virginie, l’un des plus éclatans, des plus complets & des plus vivement snetis, qu’on ait vu depuis long-temps. Si l’on veut bien faire attention que l’Auteur (M. de la Harpe) est un des Coopérateurs de ce Journal, on sentira les raisons de convenance qui nous interdisent les éloges que nous aimerions à mêler aux acclamations publiques, & nous obligent à restreindre cet article à une simple exposition de la Piece & de l’effet qu’elle a produit.

La Scène d’ouverture entre Icilius, ancien Tribun du Peuple, & Valerius, personnage Consulaire, met le Spectateur au fait de l’état de la République, asservie par les Décemvirs, & particuliérement par Appius. Sa tyrannie pese également au Peuple & au Sénat, & Valerius voudrait, de concert avec Icilius, réunit les deux Ordres, long-temps rivaux, contre l’oppresseur commun. Ce même jour, Icilius doit épouser Virginie. Plantie, sa mere, envoie les deux époux au Temple offrir un sacrifice aux Dieux pour prémices de leur union. Elle est prête à les suivre un moment après, quand on vient lui apprendre l’attentat de Claudius, client du Décemvir, qui réclame Virginie comme son Esclave. La mere, au premier mot, vole au secours de sa fille, dont le péril commence avec le premier Acte, & se mêle aux préparatifs de son mariage.

Au second, l’on apprend, par le récit d’Icilius, tous les détails de l’entreprise infame de Claudius, trop connu de quiconque a lu l’Histoire Romaine pour qu’il soit besoin de les rapporter ici. Nous observerons seulement que d’un bout de la Piece à l’autre, l’Histoire est suivie avec la plus exacte fidélité, sans la moindre apparence d’épisode, & sans qu’il soit jamais question d‘autre chose que du péril de Virginie & de l’affranchissement de Rome. Ces deux objets, que l’Auteur a su joindre continuellement ensemble, remplissent la Piece d’un seul & même intérêt, parce que le sort de Virginie est attaché à celui de la République, & que la premiere est nécessairement victime, si l’autre ne cesse d’être esclave.

Le Decemvir paraît, & Icilius, Virginie & sa mere demandent justice contre Claudius & les faux témoins qui l’appuient. Transports de l’amour maternel dans le rôle de Plantie : dissimulation hypocrite dans celui d’Appius. Il est prêt à prononcer, quand Icilius lui demande s’il osera juger Virginie en l’absence de son pere qui est au camp du Mont Algide, & qui peut arriver dans la nuit même pour défendre sa fille & confondre les impostures de Claudius. Cette considération si légitime, alléguée par un homme tel qu’Icilius, en impose au féroce Appius, qui consent à attendre Virginius ; mais qui, dans le même instant, fait partir un Exprès pour ordonner à ses Collegues de le retenir au camp. Cet Acte finit par l’exposé des projets atroces du Tyran, brulant d’un amour forcené pour Virginie, & détestant le Tribun Icilius. Celui-ci, résolu de le démasquer ouvertement, a, au 3me Acte, un entretien avec lui, qu’on peut appeler la grande Scène de la Piece. Icilius y parle à la fois en homme libre & en époux outragé. Il détruit les frivoles prétextes dont Appius veut couvrir son usurpation ; & comme ces prétextes sont les mêmes que de Despotisme employa dans tous les temps, l’Auteur a saisi cette occasion de mettre dans la bouche d’Icilius les argumens victorieux avec lesquels la justice & la liberté naturelles ont toujours combattu les sophismes de la tyrannie. Appius poussé à bout, & traité de ravisseur & de suborneur, fait arrêter Icilius ; mais au moment où Plantie lui reproche d’oser mettre aux fers un Citoyen Romain qui réclame son épouse, on vient annoncer au Décemvir que le Peuple, indigné de cet outrage fait à un de ses Tribuns, au plus chéri de ses Magistrats, a forcé la prison et mis Icilius en liberté. Appius, devenu plus furieux par la résistance qu’il éprouve, donne ordre de faire descendre dans la ville un Corps de Soldats qui gardent le Capitole. Il est résolu, malgré les conseils de Spurius, un de ses Collègues, de se porter aux dernieres extrémités, plutôt que de renoncer à l’Empire & à Virginie.

La scène entre Appius & Icilius a été applaudie avec des transports qui paraissaient être à la fois ceux de l’admiration & ceux de la Liberté & du Patriotisme ; & l’on doit à l’Auteur cette justice qu’il a toujours plaidé la cause de l’un & de l’autre.

L’ouverture du 4me Acte offre un tableau très-dramatique & qui a été vivement applaudi. La Scène est dans la nuit. Icilius, suivi de ses Libérateurs, a profité du moment où Appius est allé chercher ses Soldats, au capitole ; il a arraché Virginie & sa mere du palais du Décemvir où on les gardait. On rapporte Virginie encore évanouie de saisissement, dans la maison paternelle. Virginius y arrive du camp dans cet instant même, & Virginie, en revenant à elle, se trouve dans les bras de son pere. Il a été averti à temps par un Affranchi d’Icilius, qui a prévenu le Messager du Décemvir. Un Appariteur vient citer Virginie & sa mere au Tribunal du Décemvir, qui doit les juger dès que le jour paraîtra. Virginie & sa mere veulent attendre la mort aux pieds de leurs Dieux domestiques : Icilius propose d’aller au camp implorer l’appui de l’Armée. Virginius est résolu de se présenter au Tribunal & de voir ce que le Tyran osera prononcer en présence de Rome entiere.

On connaît assez le dénouement. On sait que c’est un des plus grands tableaux, un des plus déchirans spectacles que la Scène puisse offrir ; & quand cette Piece fut jouée, il y a six ans, à l’ancien Théâtre, on convint que le moment où Virginius, tenant sa fille dans ses bras, prononçait ce vers que tout le monde avait retenu :

Avez-vous des enfans ? sentez-vous mon malheur ?

produisait la plus forte impression possible de terreur & de pitié. M. Monvel y a paru sublime ; Mad. Vestris a été véritablement mere dans la scène où elle défend sa fille ; Mlle. Desgarcins a mis dans son jeu cette sensibilité timide & cette modestie des filles Romaines qui n’exclut pas le courage que doit avoir la fille de Virginius ; M. Talma s’est surpassé dans le beau rôle d’Icilius : il a été demandé après la Piece, qui d’ailleurs est représentée avec tout l’ensemble & le soin, toute la fidélité de costume qui caractérisent la Tragédie au Théâtre de la rue de Richelieu.

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1793, volume 6 (juin 1793),. p. 310-311 :

[Dans ce bref compte rendu de ce qui n’est pas tout à fait une nouveauté, mais qui prend un sens nouveau dans le contexte nouveau où elle retrouve la scène, le critique loue à la fois les qualités de la pièce (« L'intérêt du sujet, l'énergie des caracteres, l'enchaînement des incidens qui suspendent & varient l'action, la discussion tout-à-la-fois approfondie & dramatique des droits les plus sacrés de l'homme, l'effet terrible du dénouement, la révolution qui en résulte, enfin la vraie chaleur qui anime toujours le style ») et celles de l’auteur, : « Les sentimens du citoyen ne méritent pas moins d'éloges que le talent du poëte ». Et les quelques citations de la fin de l’article confirment cette grandeur patriotique.]

Virginie, tragédie en cinq actes & en vers, représentée pour la première fois au théatre françois, fauxbourg st. Germain, le 11 juillet 1786, & reprise sur le théatre de la République, le 9 mai 1792 ; par M. la Harpe. (p. 310-311)

Tout ce qui échauffe, remue, attache, se trouve réuni dans cette tragédie. L'intérêt du sujet, l'énergie des caracteres, l'enchaînement des incident qui suspendent & varient l'action, la discussion tout-à-la-fois approfondie & dramatique des droits les plus sacrés de l'homme, l'effet terrible du dénouement, la révolution qui en résulte, enfin la vraie chaleur qui anime toujours le style, font de Virginie un des plus beaux titres littéraires de l'auteur. Les sentimens du citoyen ne méritent pas moins d'éloges que le talent du poëte. Tout respire dans son ouvrage cet amour de la patrie, premier besoin des grandes ames. Icilius, près d'épouser Virginie, a honte d'être heureux, lorsque Rome gémit. Placide, en les envoyant aux autels, les avertit de ne point oublier Rome en présence des dieux.

Qu'ils entendent ce nom mêlé dans tous vos vœux.

Et pour ne pas multiplier les citations, quand Virginius, au dernier acte, après avoir crié vainement aux Romains, qu'il implore,

Avez-vous des enfans ? sentez-vous mon malheur ?

a été forcé de frapper sa fille, & qu'il dit en regardant cette victime expirante,

Qui me payera ce sang ?

Valérius lui répond,

La liberté de Rome.

Ce mot termine la piece.

André Tissier, Les spectacles à Paris pendant la Révolution, tome 1, p. 240, donne comme titre à la pièce de La Harpe Virginie, ou le Décemvirat aboli, jouée 11 fois Théâtre Français de la rue de Richelieu (il signale que les comptes rendus disent qu’il s’agit de la Virginie de 1786, mais « retouchée ». Dans le tome 2, p. 85, il signale 23 représentations au Théâtre de la République, de 1793 à 1795 (pour un total, sur cette période de 30 représentations, p. 482).

La liste des représentations connues de César montre que la pièce, créée le 11 juillet 1786, a été jouée 25 fois en 1790 et 1791 sur le Théâtre Français comique et lyrique (du 30 juin 1790 au 1er avril 1791), puis 4 fois en 1791au théâtre de la Nation (du 31 août au 7 septembre). Elle connaît ensuite 29 représentations au Théâtre Français de la rue de Richelieu de 1792 à 1795 (8 fois en 1792, 10 fois en 1793, 1 fois en 1794, 8 fois en 1795, 2 fois en 1796), 12 représentations au Théâtre de société de Momus en 1795, 1 fois au Théâtre Feydeau en 1796, 1 fois au nouveau Théâtre du Marais en 1799, 30 fois au Théâtre des Jeunes Artistes en 1799. Soit 102 représentations de 1790 à 1799.

La Base la Grange de la Comédie Française connaît 10 représentations de la pièce à la Comédie Française, à partir de 1786, sans autre précision.

 

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