Vol-au-Vent, ou le Pâtissier d’Anières

Vol-au-Vent, ou le Pâtissier d’Anières, folie en un acte, mêlée de couplets, d’un M. d’Anières [Nicolas Brazier], 23 juin 1812.

Théâtre des Variétés.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Mad. Masson, 1812 :

Vol-au-Vent, ou le Pâtissier d’Anières, folie en un acte, mêlée de couplets ; Par un M. d’Anières, Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Variétés, Boulevard Montmartre, me mardi 23 juin 1812.

La pièce, sous le titre de Vol-au-vent ou le Vol à-tire-d'ailes a fait l'objet d'un compte rendu commun avec Paris Volant ou la Fabrique des ailes, qui s'inspire du même fait divers, dans le Journal de Paris du 24 juin 1812. Après des considérations générales sur l'invention des ailes pour les hommes et les tentatives de vol humain, chacun des deux fait l'objet d'un compte rendu détaillé, terminé par une comparaison entre les deux.

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, année 1812, tome IV, p. 203 :

[L’article se réduit presque au résumé d’une intrigue matrimoniale, comme d’habitude. Un pâtissier rêve de réaliser le rêve de voler, mais il confie les essais de ses ailes mécaniques à son garçon au nom prédestiné, Vol-au-Vent. Mais celui-ci est précédé par un rival qui remplit le pâtissier d’admiration. Le pauvre Vol-au-Vent tombe, puisque son patron a oublié de tenir la corde qui empêchait sa chute. Il se fait mal d’autant plus qu’il assiste au triomphe de son rival, qui épouse la fille du pâtissier. Un seul renseignement en plus : les auteurs (pluriel sans preuve) se cache sous un pseudonyme.]

Théâtre des Variétés.

M. Vol-au-Vent, ou le Pâtissier d'Anières,
folie en un acte et en vaudevilles, jouée le 23 juin.

Meringue, pâtissier à Anières, néglige son four et sa boutique pour se livrer à des expériences que sa poltronnerie l'empêche pourtant de faire sur lui-même.... Son garçon Vol-au-Vent est son souffre douleurs. Le pauvre diable est la victime de toutes les inventions essayées par son bourgeois.

Il s'excuse pourtant d'essayer, les ailes mécaniques fabriquées par M. Meringue, et ne se rend qu'à la pro. messe que lui fait ce dernier de lui donner sa fille en mariage.

Pour faciliter son vol, il se fait hisser jusqu'au haut d'un mât, mais à l'instant où il va prendre sa volée, on voit planer dans les airs un homme volant. C'est Durouleau, autre garçon de M. Meringue, qui, protégé par le véritable inventeur des ailes mécaniques, a imaginé ce moyen de devenir le gendre du pâtissier physicien.

Frappé de surprise et d'admiration, Meringue lâche la corde qui retient l'oiseau de sa façon, et voilà le malencontreux Vol-au-Vent dégringolant jusqu'à terre, d'où il se relève tout meurtri pour être témoin du bonheur de son rival.

Les auteurs de cette folie se sont cachés sous le nom de M. Danières.

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