Y a d'l'ognon, 3 janvier 1806.
Théâtre des Nouveaux Troubadours.
Je ne connais ni le nom de l'auteur, ni le genre de la pièce.
La première est annoncée trois fois, à trois dates différentes, les 3, 4 et 6 janvier 1806, dans le Courrier des Spectacles, avant l'annonce de quatre Autres représentations les 7, 14, 17 et 22 janvier.
Dans le Journal de l'Empire, première annoncée le 3 janvier, représentations annoncées les 4, 6, 7, 12, 14, 15, 17, 22 janvier. Le Journal de l'Empire, apparemment le plus complet, annonce 9 représentations, sans en faire de compte rendu (mais le Théâtre des Nouveaux Troubadours est un théâtre secondaire)..
La chanson Y a d'l'ognon, attribuée, dans les recueils de chansons, selon les uns à Béranger, selon les autres à Désaugiers, figure dans Je fais mes farces, folie en un acte et en vaudevilles, de Désaugiers, Gentil et Brazier (Théâtre des Variétés, 4 février 1815).
On la retrouve dans la Croix d'or, de Rougemont et Dupeuty (comédie en deux actes, Théâtre du Palais-Royal, 2 mai 1835) : un personnage entre sur scène acte 1, scène 6, en chantant le refrain . il est tout joyeux en apprenant l'appel de la classe de 1812, à laquelle il appartient.
Elle est aussi dans les Autrichiens près de Lyon, « pot-pourri historique en quatre parties » [Revue du Lyonnais, tome 26 [1847], p. 384-385 : tout au début de l'œuvre, le maire de Lyon, qu'une note rend responsable de la reddition de la ville à l'arrivée des Autrichiens, en avril 1814, chante le refrain suivant :.
Qu'ici chacun émette
Sa libre opinion
N'allons pas faire de boulettes ;
Aux portes de Lyon
Y a d'l'ognon.
Y a d'l'ognon, d'l'ognon, d'l'ognette,
Y a d'l'ognon.
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