Les Deux hermites, ou la Confidence, vaudeville, par MM. Delestre-Poirson et Constant, 10 mai 1813.
Théâtre du Vaudeville.
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Titre :
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Deux hermites (les), ou la Confidence
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Genre
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vaudeville
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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en prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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10 mai 1813
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Théâtre :
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Théâtre du Vaudeville
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Auteur(s) des paroles :
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Delestre-Poirson et Constant
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D’après la Bibliographie de la France, p. 243, la pièce, qui a été publiée chez Barba, aurait deux auteurs :
1654. LES DEUX HERMITES, ou la Confidence, comédie-vaudeville en un acte, imitée de l'allemand de Kotzebue, par MM. Delestre-Poirson et Constant, représentée pour la première fois, à Paris, sur le théâtre du Vaudeville , le 10 mai 1813. In-8° d'une feuille et demie, tiré à 5oo ex. Imprim. de Hocquet, à Paris. Prix. : 1-25 A Paris, chez Barba. 1655.
Dans la Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, tome 28 (Paris, 1859), p. 141, les deux auteurs deviennent trois : dans la liste des œuvres de Kotzebue figure « les deux Hermites, ou la confidence, comédie traduite en français par Delectre, Poireau et Constant ; Paris, 1813 ». Un peu plus bas, on trouve aussi : « Le Mari hermite, comédie en un acte, traduite en français Paris, 1807 ».
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 18e année, 1813, tome III, p. 173 :
[Le critique dénonce une affaire de plagiat : la nouvelle pièce reprend une pièce française, traduite d’une pièce allemande, qui était déjà un plagiat. Simple excursion au pays des auteurs de théâtre, prompts à se voler les uns les autres plutôt que de faire œuvre originale.]
Les deux Hermites, ou la Confidence, vaudeville en un acte, joué le 10 mai 1813.
J'étois venu au Vaudeville sur la foi d'un titre nouveau : mais je me suis enfui bien vite, lorsqu'au milieu de la seconde scène j'ai reconnu ce Mari hermite, traduit de Kotzebue, et qui m'a tant de fois ennuyé à l'Odéon. Kotzebue avoit volé, pour faire cette petite pièce, le Florentin et le Mari confesseur ; on l'a volé à son tour ; quand un voleur vole l'autre, le Diable en rit. Ce qu'il y a de pis, c'est que chaque voleur a appauvri l'autre sans s'enrichir. Le dernier s'est fait nommer M. Constant.
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