Guillaume le Conquérant

Guillaume le Conquérant, drame historique en cinq actes en prose, avec un prologue en vers, d’Alexandre Duval, avec une musique de Méhul, 14 pluviôse an 12 [4 février 1804].

Théâtre Français.

Dans le tome V de ses Œuvres complètes, Duval date la représentation de sa pièce du 16 décembre 1803.

Titre :

Guillaume le Conquérant

Genre

drame historique avec un prologue en vers

Nombre d'actes :

5

Vers ou prose ,

en prose

Musique :

oui

Date de création :

14 pluviôse an XII (4 février 1804)

Théâtre :

Théâtre Français

Auteur(s) des paroles :

Alexandre Duval

Compositeur(s) :

Méhul

Courrier des spectacles, n° 2535 du 15 pluviôse an 12 (5 février 1804), p. 2 :

[Tout avait l’air de bien aller pour cette pièce. Mais la deuxième représentation va se faire attendre...]

Théâtre de la République.

L’affluence fut si grande hier à ce théâtre, où l’on donnoit la première représentation de Guillaume le Conquérant, qu’il ne nous a point été possible d’y trouver place. Des personnes qui avoient envoyé dès deux heures pour avoir des billets n’ont pu s’en procurer. On nous a assuré qu’il s’en étoit vendu de parterre jusques à neuf francs. Nous sommes obligés de différer à parler de cette pièce jusques après la seconde représentation.

Courrier des spectacles, n° 2537 du 17 pluviôse an 12 (7 février 1804), p. 2 :

[La situation est embarrassante, puisque le critique est appelé à parler d’une pièce qu’il n’a pas vu, et qu’on ne jouera plus (situation délicate !). Il va faire ce que font les critiques dans sa situation, et nourrir son article de ceux dont les auteurs ont vu la pièce. Autre point délicat : la pièce est irrégulière, puisqu’elle ne respecte ni unité de temps ni unité de lieu. L’auteur a toutefois eu le mérite d’avouer ces défauts. L’article se réduit ensuite à un résumé de la tragédie, en partant de l’histoire pour très vite tourner au mélodrame : trahisons, femmes en otage, combats, la vérité historique souffre sans doute de ce traitement. Comme dans le mélodrame, la pièce s’achève par un mariage. Dernière phrase très ambiguë : le critique imite le public qui a su être indulgent pour une pièce « irrégulière ». Mais est-ce bien la raison qui l’incite « à ne faire aucune observation sur cet ouvrage » ?).

Théâtre de la République.

Un journal annonce que Guillaume le Conquérant ne sera plus représenté : me voilà donc forcé de faire comme M. Geoffroy, de parler d’une piece sans l’avoir vue. J’espere du moins que l’on me saura gré de cet aveu. Il me reste pour ressource de composer mon article d’après ceux de mes confrères. Mon scrupule à cet égard doit être d’autant moins grand que vis-à-vis de certains ce pourroit bien n’être que prendre ma revanche.

Un journaliste, en parlant du calme qui a régné pendant cette représentation, donne de grands éloges au public. Je crois que c’est l’auteur seul qui en mérite. Si ceux qui chaque jour mettent sur la scene des ouvrages irréguliers et invraisemblables étoient d’assez bonne foi pour en prévenir, ou assez modestes pour en convenir, la critique seroit ou désarmée d’avance, ou beaucoup plus modérée. On objectera que tous n’ont pas comme l’auteur de Guillaume le Conquérant à présenter dans le but même de l’ouvrage une excuse même des défauts qu’il renferme. C'est précisément cette raison que j’attends, c’est aussi celle que le public n’a pas dù perdre de vue et qui lui commandoit l’indulgence.

On sait que Guillaume duc de Normandie, avoit fondé ses prétentions au trône d’Angleterre sur un prétendu testament d’Edouard le Confesseur. L’auteur de la pièce nouvelle a fait de ce testament la base de son ouvrage. Dans le premier acte le comte Harold et Gita sa mère sont à la cour de Guillaume. La lecture du testament se fait en leur présence, et le Seigneur Anglais jure sur l’évangile de contribuer de toutes ses forces à l’exécution des volontés du dernier roi. Le serment n’est point sincère ; mais Guillaume qui n’a aucune raison de se défier d’Harold, lui pro met sa fille en mariage et la lui confie ainsi que Mathilde sa propre épouse, pour les conduire en Angleterre. Avant de partir Harold écrit à Edwin, l’un de ses premiers barons, pour lui faire connoître et ses projets et ce qu’il attend de lui pour leur exécution ; mais Edwin aime la Princesse, et la voit avec regret destinée à Harolde. Elgive, (c'est le nom de la fille de Guillaume), ne voit pas Edwin avec indifférence : celui-ci fait connoître au duc de Normandie la trahison tramée contre lui ; Guillaume désespéré et furieux, ordonne que l’on prépare tout pour descendre en Angleterre, et Edwin est chargé de rejoindre le traître avec ordre de dissimuler.

Le second acte se passe eu Angleterre, dans le château d’Harold. Au milieu desc fêtes qu’on lui donne, et que Mathilde et sa fille croyent être pour elles, l’archevêque du Cantorbery vient apporter au Prince Anglais le vœu des Pairs du royaume, qui l'ont nommé roi après avoir cassé le testament d’Edouard. Mathilde proteste envain contre cette usurpation, Gita vient ajouter au désespoir de la mère et de la fille, en ordonnant la célébration du mariage de celle ci avec Harold. Rien ne semble s’y opposer, -lorsque Edwin détermine le Prince à différer cet hymen pour s’opposer à l’invasion de Guillaume. Mathilde et Elgive sont envoyées dans la forteresse des Hastings.

Au troisième acte on voit les rivages de la mer, et bientôt Guillaume paroît avec sa flotte ; l’armée débarque et exécute diverses évolutions. Le Duc fait brûler ses vaisseaux pour ne point laisser à ses soldats d’autre espoir que la victoire. Edwin, porteur des intentions de Harold, vient faire savoir à Guillaume que s’il ne s’embarque sous vingt-quatre heures avec son armée, Mathilde et Elgive seront immolées. Le Duc furieux conduit ses troupes vers le château où sont renfermées deux personnes qui lui sont si cheres.

Le quatrième acte représente l’intérieur du château des Hastings. On y voit Harold tourmenté par ses remords et par des visions ; Gita s’efforce de ranimer son courage. On lui apprend que son ennemi s’avance ; il vole lui-même à la tète de son armée, et Gita ordonne au gouverneur de la forteresse de faire tomber les tètes des prisonniers si Harold est vaincu. Une cloche doit servir de signal.

La bataille se livre entre le quatrième et le cinquième actes. Dans celui-ci on voit la déroute complette des Anglais. Harold blessé à mort est sur le point d’être frappé de nouveau, lorsque sa [sic] vainqueur ordonne de respecter ses derniers momens. Harold plein de reconnoissance pour la générosité de Guillaume, lui apprend le malheur qui le menace. La cloche se fait entendre : on croit le crime consommé ; mais Edwin paroît avec les deux Princesses qu’il a sauvées. La main d’Elgive est sa récompense.

Le même motif qui a porté le public à l’indulgence nous engage à ne faire aucune observation sur cet ouvrage.

Le Nouvel Esprit des journaux français et étrangers, tome septième, germinal an XII [mars 1804], p. 268-273 :

[Guillaume le Conquérant et sa conquête de l’Angleterre sont à la mode en 1804, et son combat est une préfiguration de la future victoire française sur la perfide Albion. Pour mettre cette aventure sur la scène, il a fallu aller à l’encontre des règles d’Aristote, ce dont l’auteur s’est excusé dans un prologue en vers où il proteste de son respect de la tradition dramatique française, tout en justifiant les entorses qu’il a dû y faire (unité de lieu, emploi de la prose). La pièce elle-même ne fait l’objet d’une « courte analyse » qui insiste d’abord sur la présence d’une intrigue secondaire censée « en augmenter l’intérêt », la très nécessaire intrigue amoureuse, si rarement absente des pièces du temps. Le résumé de l’intrigue suit le cours de l’histoire, bien compliquée du fait de cet ajout. Le critique a dû d’ailleurs « omettre beaucoup d’incidens […] dont l'intérêt ne se peut bien sentir qu'à la représentation ». La qualité la plus marquée de la pièce, c’est les caractères « bien dessinés ». Des remarques de détails jugent plus ou moins favorablement tel ou tel personnages (Gita dont le rôle est « fortement conçu », Guillaume qui a «  un peu trop de sensibilité »). Le critique en profite pour annoncer la modification du personnage pour le rendre plus héroïque, ainsi que la suppression de l’archevêque de Cantorbury, dont la présence en scène avec l’évêque de Bayeux avait été citiquée (l’évêque de Bayeux garde son rôle par ce qu’il « était nécessaire ». Mais, brutalement , il nous apprend que la pièce ne sera pas rejouée, sans donner de raison. L’auteur est cité, avec le rappel de ses nombreux succès. Et le compte rendu s’achève sur le jugement de l’interprétation, bonne pour Talma et Damas, moins positive pour Baptiste (aîné), trop grand et costumé de façon ridicule. Michot a très bien chanté une « chanson de Roland » imitant le chant des Français (des Normands ?) à la bataille d’Hasting.]

THÉATRE FRANÇAIS.

Guillaume le conquérant.

Au nombre des héros dont la France s'honore, Guillaume duc de Normandie, est celui que, dans les circonstances, il paraissait le plus convenable de rappeller à notre admiration. Engagé dans une guerre alors commandée, comme aujourd'hui, par la mauvaise foi des Anglais, il sut en sortir victorieux, et reconquérir des droits injustement contestés. Tous les détails de cet événement sont retracés sur une tapisserie que l'on croit l'ouvrage de la reine Mathilde, épouse de ce conquérant, et dont nous avons parlé ci-dessus, page 185. C'est ce monument du XIe. siècle qui a fourni à un homme de lettres, plein de zèle pour la gloire nationale, le sujet d'un drame que l'on a joué au Théâtre français.

On sent que ce trait de notre histoire, aujourd'hui très-connu, ne pouvait être mis sur la scène, sans blesser les sages règles de l'unité, établies par Aristote et
consacrées par nos chef-d'œuvres dramatiques. L'unité de tems et celle de lieu, n'ont donc point été observées. Mais l'auteur n'a pas voulu commettre une telle violation des principes sans en faire sa confession publique et réclamer d'avance l'indulgence des spectateurs. Un prologue en vers, dans lequel il a mis quatre interlocuteurs, contient sa profession de foi sur les ouvrages immortels de la scène française, et prouve son respect pour les règles de l'art. On a retenu plusieurs vers de ce prologue, entre autres celui-ci :

« J'ai fait un petit saut de l'une a l'autre rive. »

Il s'excuse d'avoir fait parler ses héros en prose. J'aurais craint, dit-il, de déplaire à ces fiers paladins

« En les faisant parler en vers alexandrins. »

En parlant de l'heure où l'on vient au spectacle, un interlocuteur dit :

« On commence trop tôt : — ou l'on dîne trop tard. »

Ce prologue a été généralement applaudi, et a laissé les esprits dans des dispositions favorables.

Nous ne pouvons donner qu’une courte analyse du plan de l’ouvrage, dont le sujet est d'ailleurs très-connu. L’auteur a lié aux faits principaux une intrigue qui ne pouvait qu'en augmenter l'intérêt. Il a supposé qu’Elgive, fille de Guillaume, duc de Normandie, était promise à Harold, seigneur anglais. Haromd a été chargé d'apporter au duc le testament par lequel Edouard l'appelle au trône d’Angleterre. Guillaume accepte ce trône, et pour gage de sa confiance dans le peuple anglais, il permet à Harold et à sa mère d'emmener son épouse et sa fille à Londres : le nepeut les accompagner lui-même parce ,qu'avant de quitter la Normandie ; il veut terminer une guerre qu’il a à soutenir contre le duc de Bretagne. Mais avant le départ de sa famille, il fait prêter à Harold et à sa suite; le serment de fidélité. Ce prince anglais jure sur l'évangile et sur les reliques ; mais il ne prononce point son serment sans un effroi qui décèle au public ses secrettes intentions. Il est pourtant rassuré par Gita, sa mère, femme ambitieuse et perfide. Les Anglais s'embarquent avec le dépôt qui leur a été confié. Arrive Edwin, amant secret d'Elgive, qui vient de terminer la guerre de Bretagne. Il est instruit de la trahison d'Harold, par une lettre que ce dernier, qui avait toujours été son ami, lui a écrite avant son départ pour l'Angleterre. Fidèle à Guillaume, Edwin lui découvre qu’il est indignement trompé. — Projets de vengeance, grands apprêts de descente. — Pendant ce tems et sur l'autre rive, Gita réussit à faire couronner son fils. Mathilde et Elgive ne sont plus que des prisonnières et des otages.

Guillaume effectue sa descente. Il est entouré de ses deux braves frères et de ses preux chevaliers. La chanson de Roland se chante au milieu des cris de guerre. Ils sont interrompus par Edwin qui, pour servir. Guillaume, s’est rendu à la cour d’Harold et en rapporte une lettre de Gita, par laquelle elle le menace de faire périr sa femme et sa fille s'il poursuit sa marche en Angleterre. — Une scène très-intéressante entre les trois frères précède la résolution de Guillaume. Il arrête que l'Angleterre sera sa nouvelle patrie ou son tombeau, et fait brûler ses vaisseaux.

Harold de son côté, s’apprête à combattre. Mais son imagination déjà effrayée par un météore qui a paru pendant qu'on le couronnait roi de la Grande-Bretagne, ne lui présente que de sinistres fantômes. Sa mère combat ses visions et ranime ses esprits. La bataille se livre dans les plaines d'Hasting. Guillaume est vainqueur, et c'en était £ait de Mathilde et d’Elgive, si Edwin ne les eût soustraites à la fureur de Gita. Harold est tué.

Nous sommes obligés d'omettre beaucoup d'incidens qui tiennent pourtant à l'action principale, mais dont l'intérêt ne se peut bien sentir qu'à la représentation. C'est un tableau dont il faudrait, pour en faire connaître l'ensemble, développer chacune des parties dont il se compose. Plusieurs scènes touchantes entre Guillaume et sa famille ont excité le plus vif intérêt.

Les caractères ont paru bien dessinés : on a trouvé sur-tout que le caractère de l'ambitieuse Gita, mère d'Harold, était fortement conçu. Le rôle a été fort bien joué par Mlle. Fleury. — Guillaume, principal personnage de la pièce, avait le caractère de loyauté et de bravoure que lui donne l'histoire ; mais peut-être montrait-il, pour un héros, un peu trop de sensibilité ; il se laissait trop aller à des sentimens tendres et doux ; enfin l'on se plaignait de ce que l'auteur avait mis en scène deux prélats, l'évêque de Bayeux et l'archevêque de Cantorbery. Ces défauts étaient faciles à corriger : nous avons su de l'auteur lui-même que dès la seconde représentation, Guillaume aurait continuellement parlé et agi en héros, et que l'on n'aurait vu désormais sur le théâtre que l'évéque de Bayeux dont le rôle était nécessaire. Mais les journaux nous apprennent aujourd'hui que, malgré le succès qu'elle a eu, cette pièce ne sera plus jouée. — Elle est de M. Alexandre Duval, auteur d’Edouard en Ecosse, du Prisonnier, de Maison à vendre, des Héritiers, des Tuteurs vengés, etc.

Le rôle d'Harold a été joué par Talma avec une grande .perfection ; et celui d'Edwin, jeune chevalier anglais, par Damas, avec intérêt et chaleur. Baptiste ne convenait point, par sa trop grande taille, au rôle de Guillaume ; son costume d'ailleurs, quoiqu’exact et brillant, avait quelque, chose de ridicule. — Michot, qui faisait le rôle de Sire de Poitiers, fameux trouvère, a chanté avec un goût et une expression admirable, la chanson de Rolland, imitation de celle que, suivant les historiens, les Français ne cessèrent de chanter pendant la fameuse bataille d'Hasting.

L.-Henry Lecomte, Napoléon et l’Empire racontés par le théâtre (1797-1899) (Paris, 1900), p. 103-104 :

[Après un résumé de l’intrigue, Lecomte explique de deux manières la disparition de Guillaume le Conquérant : ce serait une mauvais pièce (longueurs et invraisemblances), c’est d’ailleurs une œuvre de commande au service de la politique de Bonaparte ; mais elle est interdite le lendemain de la première, et elle ne reparaît plus. Elle est imprimée dix-huit ans plus tard, mais la préface ne donne pas d’explication de cette interdiction en dehors d’un caprice du Premier Consul.]

Théâtre-Français, 14 pluviôse an XII (4 février 1804) : Guillaume-le-Conquérant, drame historique en 3 actes, par Alexandre Duval.

Edouard, en mourant, a désigné pour son successeur au trône d'Angleterre Guillaume, duc de Normandie. Ce choix contrarie le comte Harold, qui vise à la couronne anglaise. Sur les conseils de la perfide Géta,sa mère, il vient à la cour de Guillaume, lui jure fidélité, obtient la main d'Elgive sa fille, et emmène cette dernière à Londres où les accompagne la duchesse Mathilde, épouse de Guillaume. Là le comte, levant le masque, accepte le trône que lui offrent les pairs d'Angleterre et veut contraindre Elgive à devenir sa femme. Sur le refus de la jeune fille et les protestations de Mathilde qui revendique hautement les droits de son époux, Harold déclare les deux femmes prisonnières. Guillaume, cependant, ne soupçonne pas la perfidie du comte ; le noble anglais Edwin, qui aime Elgive, la lui révèle. Furieux et attristé, le duc fait immédiatement ses préparatifs de guerre et traverse la mer pour aller conquérir la couronne et sauver sa famille. Edwin l'y précède et, feignant de servir les projets de Harold, veille sur celle qu'il aime et sur la duchesse. C'est à Hastings que les troupes de Guillaume joignent celles de Harold et les battent. L'usurpateur trouve la mort dans le combat, Géta est exilée, et Guillaume, reconnu par tous comme roi d'Angleterre, unit sa fille au brave Edwin qui l'a sauvée.

Des longueurs, des invraisemblances compromirent le succès de ce drame, écrit par l'auteur sur la demande de son frère, chef du bureau des Beaux-Arts. Il eut la surprise de voir sa pièce défendue le lendemain de la représentation, sans bien connaître la raison de cette mesure désagréable. Elle ne fut imprimée que dix-huit ans plus tard, dans ses Œuvres complètes, avec une préface assez aigre dans laquelle Duval expose, contre Napoléon, un grief autre que l'interdiction de Guillaume. Il avait, en effet, écrit, à l'occasion de la fête du Premier Consul, une comédie en un acte qui fut représentée à la Malmaison au milieu des bravos, sans que Bonaparte comprît l'auteur dans les récompenses distribuées à l'occasion de cette solennité. Duval par malheur, ne donne ni l'analyse ni le titre de la comédie faite sur commande, comme Guillaume, et qui, pas plus que lui, n'enrichit l'auteur complaisant.

D’après la base La Grange de la Comédie Française, Guillaume le Conquérant, drame historique en 5 actes en prose et un prologue en vers est d’Alexandre Duval, avec une musique de Méhul. Créé le 4 février 1804, il n’a plus été joué depuis à la Comédie Française. Les représentations de la pièce ont été suspendues le lendemain de la création, sur ordre de M. de Rémusat, préfet du palais.

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