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Les Quatre Adam, ou la Revue des premiers hommes du monde

Les Quatre Adam, ou la Revue des premiers hommes du monde, folie en un actemêlée de chants et de danses, de M. Bernard de la rue de Paradis [Dumersan], 26 avril 1809.

Théâtre de la Gaieté.

Titre :

Quatre Adam (les), ou la Revue des premiers hommes du monde

Genre

folie (et parodie) mêlée de chants et de danses

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

oui (vaudevilles ?)

Date de création :

26 avril 1809

Théâtre :

Théâtre de la Gaieté

Auteur(s) des paroles :

M. Bernard de la rue de Paradis (Dumersan)

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1809 :

Les Qautre Adam, ou la Revue des premiers hommes du monde, folie en un acte, mêlée de chant ; Par M. Bernard de la rue de Paradis. Représentée sur le théâtre de la Gaîté, le mercredi 26 avril 1809.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 14e année, 1809, tome II, p. 406 :

[Le compte rendu essaie de donner une idée de cette pièce assez folle qui joue avec les conventions du théâtre : le remplaçant, la personnification du théâtre concurrent, l’intervention de la salle, l’erreur du machiniste, et la rivalité entre les théâtres (c’est sans doute le véritable sujet de la pièce : un règlement de comptes entre la Gaieté et le vaudeville). La pièce vaut par « des couplets agréables et de la critique gaie ». Le compte rendu s’achève sur une courte réflexion sur la mode des pseudonymes (tout le monde se fait appeler Bernard !). Ce serait nuisible aux bibliographes, si ces pièces éphémères pouvaient y figurer (on note qu’elles peuvent et doivent y figurer, au grand désespoir des bibliographes, qui ne savent vraiment pas qui a écrit quoi, mais c’est une question sans importance).

Les 4 Adam, folie mêlée de chants et de danses, jouée le mercredi 26 avril.

Ces quatre Adam sont, celui de la tragédie de la Mort d’Abel, celui du Premier Homme du monde joué à l'Opéra comique, et celui de l'Opéra. Ils se présentent pour remplacer un Adam qu'un rhume retient dans sa chambre, et empêche de jouer. Leurs prétentions sont un peu critiquées par divers interlocuteurs placés dans la salle, et qui réclament les uns l'idée de la pièce, les autres l'idée de ses accessoires : le Paradis est surtout le grand point de discussion. Le Vaudeville personnifié vient aussi pour parodier Adam; la dispute s'échauffe, lorsqu'un
coup de sifflet lâché dans la salle trompe le machiniste, et fait descendre une gloire. La Gaieté en sort avec Maître Adam qui se moque de ses tristes rivaux, et leur oppose sa franche gaieté. Des couplets agréables et de la critique gaie ont fait réussir cette cacophonie. L'auteur demandé s'est fait nommer Bernard, de la rue de Paradis. Il paroît que ce nom de Bernard devient maintenant le masque des auteurs qui ne veulent pas se nommer. Les quatre Henri sont de M. Bernard, de Versailles ; M. Giraffe est de M. Bernard, de la rue aux Ours. Ce nom donnerait, dans un demi-siécle, de la tablature aux bibliographes, si les productions éphémères auxquelles on l'adapte vivoient assez pour qu'il en fût alors question.

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