Un an de Périclès

Un an de Périclès, prologue des Fêtes d’Eleusis, de Joseph Aude, 1er janvier 1810.

Théâtre des Jeux Gymniques.

Titre

Un an de Périclès

Genre

prologue des Fêtes d’Eleusis

Nombre d'actes :

 

Vers / prose ?

en vers

Musique :

oui (sons de trompe)

Date de création :

1er janvier 1810

Théâtre :

Théâtre des Jeux Gymniques

Auteur(s) des paroles :

M. Joseph Aude

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1810 :

Un an de Périclès, prologue en vers ; Avec des Notes sur les Jeux Gymniques, etc. Par Joseph Aude, Ancien Chevalier d’une île d’Asie, sur la côte de la mer Scarpente, et membre de plusieurs Académies. Représenté, pour la première fois, à paris, sur le Théâtre des Jeux Gymniques, le 1er Janvier 1810.

Il y a, avant le texte du prologue, une dédicace :

A l’un des illustres ministres de Périclès.

Conseiller d’un Sage, d’un Guerrier, d’un Vieux Politique, d’un jeune Héros !

J'ose te dédier une des années de Périclès ! Tu régis l'intérieur d'Athènes sous cet auguste Chef . Il vient de t'appeler au poste éminent que Diocretès a laissé vacant par sa mort.

Minerve t'avait désigné à son Fils, au Père d'Athènes, au Régénérateur immortel dont le choix t'honore bien plus que les louanges de la Grèce, que tes lumières et tes vertus ont méritées.

Respect et gloire.

Jos. Aude.

Puis un « Avis de l’éditeur » explicite le sens des allusions :

Avis de l’éditeur.

Les rapprochemens sont faciles à faire en lisant ce Dialogue. Qui ne voit et n'admire une parcelle de Napoléon dans Périclès ! Pour offrir au monde l'image entière du Monarque Français, il faudrait prendre de chaque Grand Homme, de chaque Souverain béni, un trait de gloire, un trait de vertu, de force, de modération, d'héroïsme, etc., comme fit le célèbre Artiste qui, pour produire sa Vénus, prit un trait brillant de chaque beauté, et forma son tout immortel. Qui ne voit de même que le digne Ministre du Prince auguste d'Athènes moderne, est celui de l'Intérieur.

[Au début de l’année 1810, le ministre de l’Intérieur est Jean-Pierre Bachasson de Montalivet, nommé en octobre 1809 et resté à ce poste jusqu’en avril 1814. Il succédait à Joseph Fouché, qui assurait l’intérim de cette fonction depuis juin 1809, ayant repris le poste laissé vacant par Emmanuel Crétet, mort le 28 novembre 1809.]

Le Journal de l’Empire rend compte dans son numéro du 4 janvier de la représentation d’ouverture de la salle des Jeux Gymniques au cours de laquelle le Soleil et les glaces et les Fêtes d’Eleusis ont été données. Il est reproduit dans la page consacrée aux Fêtes d'Eleusis. Mais il n’y est pas question du prologue qui précédait ces Fêtes d’Eleusis.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome I, p. 210 :

Un An de Périclès.

Ce Prologue des Fêtes d'Eleusis a été vivement applaudi. Il est bien versifié : on y a saisi des allusions ingénieuses. Il est de M. Aude.

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