La Bergère de Saluces, ou la Vertu à l’épreuve, drame en 4 actes et à grand spectacle, mêlé de pantomime, paroles de Noël, musique de Leblanc, ballets de Blondin, 9 pluviôse an 8 (29 janvier 1800).
Théâtre des Jeunes Artistes
Almanach des Muses 1801
Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Fages, an viii :
La Bergère de Saluces, ou la Vertu à l'épreuve, Drame en quatre actes en prose, mêlé de pantomime, musique, chants, combats et danses. Paroles du citoyen Noël, musique du citoyen Leblanc, ballets du citoyen Blondin. Représenté pour les premières fois, à Paris, sur le Théâtre des Jeunes Artistes, les 9, 10 et 11 Pluviose, an 8.
La pièce de Noël et Legrand a été reprise au Théâtre de l’Ambigu-Comique en 1804 sous le titre de Grisélidis ou la Vertu à l’épreuve. Grisélidis est en effet le nom de la « bergère de Saluces ». Sous ce nouveau nom, elle n'a pas rencontré beaucoup plus de succès.
Le Cousin-Jacques [Beffroy de Reigny] a donné son opinion sur la pièce dans son fameux Dictionnaire néologique des hommes et des choses, tome second, p. 8 :
BERGÈRE DE SALUCES, (La) Pantomime Dialoguée en 3 Actes, jouée au Théâtre de la rue de Bondy (car je ne veux plus dire des Jeunes Artistes, ce qui n'a pas l'ombre du bon-sens) pour la 1re. fois en 1800. C'est précisément Griselidis, Conte de Perraut, qu'on a mis sur la scène il y a beau jour, et qu'on vient de ressusciter sous un nouveau titre pour changer. Cependant les Auteurs, sur-tout celui des Ballets, ont montré du talent. Mais on peut faire par décade deux ou trois de ces pièces-là.
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