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L'Enfant de l'amour (1799)
L'Enfant de l'amour, drame en 3 actes, traduit de l'allemand de Kotzebue, par le C...., 25 thermidor an 7 [12 août 1799].
Théâtre de l'Odéon transféré à la Cité.
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Titre
Enfant de l’amour (l’)
Genre
drame
Nombre d'actes :
3
Vers / prose ?
en prose
Musique :
non
Date de création :
3 fructidor an 7 (20 août 1799)
Théâtre :
Théâtre de l’Odéon transféré à la Cité
Auteur(s) des paroles :
Kotzebue
Le thème de l’enfant de l'amour revient souvent au théâtre, et il existe plusieurs pièces, entre 1789 et 1815, qui portent ce titre. Cette version, de 1799, adaptation anonyme d'une pièce de Kotzebue, Das Kind der Liebe (1780), qui inspirera en 1813, une autre pièce, celle de Caigniez, qui porte aussi le titre de l’Enfant de l’amour. Mais la pièce de Jacquelin qui porte aussi ce titre n'est pas une adaptation de la pièce de Kotzebue.
Almanach des Muses 1800
Cet enfant de l'amour est celui que le baron de Vildenaille a eu d'Adélaïde Penkener, qui a séduite et abandonnée. Adélaïde est dans la misère la plus profond, elle mourrait même d'inanition, sans deux mesures de lait que lui donne une jeune fille ; cette nourriture la soutient fort peu de temps, elle va expirer. Par bonheur un militaire se présente à elle, c'est Fritz, c'est soon fils, l'enfant de l'amour. Ce fils n'ayant que fort peu d'argent, et ne pouvant obtenir d'un aubergiste dur et intéressé rien au-delà de ce qu'il paie, se décide à demander l'aumône. Le baron est de retour dans son château, Fritz s'y rend, et sollicite la pitié de ce seigneur, qui donne fort peu de chose. Fritz exige davantage, le baron se fâche ; Fritz sort son sabre, il est arrêté comme voleur, et conduit comme tel dans une tour. Il apprend bientôt à quel homme il s'est adressé, il a reconnu le nom de celui qui a séduit sa mère. Il le revoit, et le baron, instruit du motif de l'emportement de Fritz, le lui pardonne. Mais Fritz a parlé de sa mère, le baron l'a reconnu pour son fils. Il envoie chercher Adélaïde, veut lui donner une terre. Fritz n'est point satisfait. Enfin un ministre persuade au baron qu'il ne peut se dispenser d'épouser Adélaïde, et le baron y consent.
Style très-négligé, scènes touchantes, mais mal amenées, morale commune et rebattue. Représentation aussi pénible pour le spectateur que pour l'auteur.
La première a eu lieu le 25 thermidor [12 août 1799]. Le lendemain, dans le Courrier des spectacles n° 903 du 26 thermidor an 7 [13 août 1799], publie le compte rendu de la première représentation, en des termes très sévères : Lepan n'a jamais vu une telle pièce.
[Dès les premiers mots de l'article, la pièce est jugée : va-t-on infliger aux spectateurs l'ensemble des drames (et l'emploi de l'italique n'est pas innocent !), ou cette deuxième pièce est-elle un moyen de montrer aux spectateurs français qu'il ne faut pas chercher à l'étranger des pièces qui sont loin de valoir les nôtres. Une certitude la pièce a subi une chute, moins à cause des sifflets, pas si nombreux, que du refus de demander l'auteur, et d'accepter les sifflets sans protester (on crie souvent à la porte pour marquer qu'on réprouve les siffleurs). Inutile de « critiquer les défauts de cet ouvrage », ce serait lui supposer des qualités. Et on n'a jamais « rien mis de plus ridicule sur nos grands théâtres » : elle est très inférieure aux Deux frères, elle même très inférieure à Misanthropie et repentir, même une spectatrice allemande a pu le dire au critique. Suit le résumé de l'intrigue, tout à fait conforme à ce qu'on attend d'un drame une fille séduite et rejetée, dont le fils tente d'aider sa mère, qui pour cela s'en est prit à celui qu'il ignore encore être son père. Pour dénouer une telle intrigue, il suffit de révéler au fils qui est son père, au père d'apprendre qu'il a un fils, et tout s'arrange : le fils n'est pas puni, le père épouse celle qu'il a jadis séduite. Conclusion : « la contexture » est sans doute ridicule, mais ce n'est rien par rapport aux détails qu'elle contient. Une actrice a bien joué le rôle de la malheureuse mère. Les autres acteurs sont simplement nommés.
Comédiens-Sociétaires de l'Odéon, réunis à la Cité.
Le succès de Mysanthropie et Repentir nous condamnera-t-il à voir sur la scène française tous les drames de Kotzebue, ou bien les comédiens-sociétaires de l’Odéon y ont-ils introduit l'Enfant de l’Amour pour nous désiller les yeux et nous apprendre à ne pas aller chercher dans les théâtres étrangers des ouvrages si extravagans en comparaison des nôtres ?
Quoiqu’il on soit , la chûte du nouveau drame ne nous paroit pas douteuse. Des murmures se sont fait entendre dès le premier acte ; si les coups de sifflets n'ont pas été fort nombreux durant et après la représentation, le mécontentement universel s’est trop souvent manifesté pour qu’on puisse espérer relever cet ouvrage. L'auteur n’a pas été demandé ; mais ce qui n’est pas moins digne de remarque, c’est qu’on n’a pas crié à la porte à ceux qui siffloient. Il est vrai que si l’on eût voulu chasser tous ceux qui rioient de ce drame, il auroit fallu faire sortir toute la salle.
Nous ne nous arrêterons pas à critiquer les défauts de cet ouvrage, ce seroit y reconnoitre quelque mérite : et à l’exception d’un petit nombre de traits dignes de l’auteur de Mysantropie, nous ne croyons pas qu’on ait encore rien mis de plus ridicule sur nos grands théâtres.
Enfin nous pensons que l'Enfant de l'Amour est autant au-dessous des Deux Frères que ce drame est au-dessous de Misanthropie et Repentir. Une Allemande auprès de laquelle nous nous trouvâmes hier nous assura que les Deux Frères et l'Enfant de l'Amour étoient deux des plus foibles ouvrages de Kotzebue, qu’elle ne concevoit pas pourquoi on les avoit choisis pour les représenter en France préférablement à Kora ou la Vierge du Soleil. On doit, a-t-elle ajouté, avoir lu au citoyen Monvel cette derniere pièce qui est le chef-d’œuvre de Kotzebue.
Adélaïde Peudeker a été séduite et abandonnée par le baron de Vildenaille, qui depuis s’est marié, a eu une fille de ce mariage, et est enfin resté veuf. L'Enfant de l'amour, celui que le baron a laissé à Adélaïde a pris le métier des armes et se trouve dans le régiment de son père qu’il ne connoit pas. La malheureuse Adélaïde, renvoyée du château de Vildenaille, rejettée de ses parens, a long-temps vécu du travail de ses mains, mais une maladie violente étant venue se joindre à son peu d’aisance, l’a bientôt réduite à la dernière misère. L’hôte chez lequel elle demeure la met à la porte, parce qu’elle n’a plus d’argent, et telle est la première scène de cette pièce où l'on voit une malheureuse femme, n’ayant point mangé depuis vingt-quatre heures, et succombant sous la faim et la maladie. Au milieu do sa défaillance, elle est secourue par une jeune laitière qui lui fait prendre deux mesures de lait, et qui ne paroit que pour disparoître bien vîte, ainsi que plusieurs autres personnages à-peu-près comme dans la lanterne magique. Tandis que Adélaïde est prête à périr sur un banc, arrive un militaire, c’est Fritz son fils.
Désespéré de retrouver sa mère dans une situation si triste, il se sert du peu d’argent qu’il a pour lui procurer du vin ; mais ce secours ne suffisant pas, et ne pouvant en obtenir d’autres du barbare maître de l’hôtellerie, il se résout à aller mendier, quitte l’habit de soldat et va solliciter la bienfaisance des passans. Adélaïde apprend d’un paysan et de sa fille que le baron de Vildenaille est de retour ; et tandis qu’ils parlent devant elle des folies de sa jeunesse et de 1a malheureuse Peukener qui en a été victime, elle s’évanouit ; on la transporte dans la cabane voisine. Ainsi finit le premier acte.
Le second se passe dans le jardin du château. Le baron revient delà chasse, cause avec Kermann, ministre attaché au château, sur un mariage qu’il projette pour sa fille. Bientôt arrive Fritz, qui après un long détail des différentes aumônes qu’il a reçues, attend le baron pour en obtenir une plus forte de ce seigneur. Mais celui-ci ne lui en donnant qu’une assez mince, il lui dit fort cavalièrement que ce n’est pas assez ; qu’il lui faudrait un florin pour secourir sa mère. Le baron, indigné qu’on veuille exiger un don, appelle son monde ; Fritz tire son sabre ; il est désarmé et conduit à la tour comme un voleur. Quelques mots qui lui sont échappés disposent cependant le baron à la clémence ; il envoye de l’argent à la pauvre mère de Fritz, dont celui-ci a indiqué la demeure.
Le troisième acte représente une chambre du château, Fritz y a été amené et y reçoit bientôt la visite du Ministre qui lui annonce celle du baron, mais Amalide, c’est le nom de la fille de ce dernier, est venue dans l’intervalle apporter du vin au prisonnier, et lui a fait connoitre que celui qu’il a insulté est le baron de Vildenaille. Feitz qui a appris de sa mère que c’est l’auteur de ses jours, s’apprête à sonder son caractère. Le baron informé du motif qui l'a fait agir, lui pardonne l’insulte qu’il lui a faite : mais le jeune homme lui demande si après avoir séduit une jeune fille et l’avoir abandonnée on répare de tels torts avec une pièce d’or. Le baron reconnoit son fils, le serre dans ses bras, envoie chercher Adélaïde, et veut lui donner une terre. L’exigeant Fritz n’est pas satisfait ; il court vers sa mère. Le ministre vient à bout de persuader à Viltenaille qu'il ne peut se dispenser d’épouser Adélaïde ; il y consent.
Telle est à-peu-près l’analyse de cette pièce dont les détails sont encore bien plus ridicules que la contexture. La citoyenne Desroziers a parfaitement saisi le rôle d’Adelaïde. Les autres personnages marquants ont été rendus par les cit. Dorsan, Degligny et Vigny.
Lepan.
La Décade philosophique, littéraire et politique, n° 33 (30 Thermidor an VII), p. 371 :
[Le compte rendu est très négatif : l’annonce de l’adaptation de la pièce allemande est précédée d’un « encore » très éloquent. Ici, la pièce allemande est rapportée à un modèle français qu’elle rend ridicule (et la pièce du jour évidemment l’est aussi. Pas de succès, ce qui devrait faire réfléchir les auteurs français ! La fin du compte rendu va jusqu’à l’annonce des dangers de ces adaptations, « drames allemands et romans anglais », pour le théâtre et la lecture (c’est intéressant de trouver cette idée en 1799).]
Théâtre Français, quartier de la Cité.
L'Enfant de l'Amour, drame en 3 actes et en prose.
Encore un drame imité de l'allemand, et qui confirme ce que nous avons dit au sujet des Deux Frères ! Dans celui-ci, Kotzebue a pris pour modèle, Mélanide de la Chaussée, pièce d'un ordre assez inférieur dans le -Théâtre Français. C'est cette Mélanide, vêtue à l'allemande par Kotzebue, qui revient ici avec une bigarrure de vêtement qui la rend très-ridicule.
La pièce n'a point eu de succès : puisse enfin cette chute rendre nos imitateurs plus réservés dans leurs productions, et plus attentifs à ne plus empoisonner la scène française.
Drames allemands et romans anglais finiront par dégoûter tout-à-fait du théâtre et de la lecture. L. C.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 5e année, 1799, tome III, p. 124-125 :
[Pour une fois, une pièce inspirée ou traduite de Kotzebue a échoué, et sa représentation a suscité l’ennui plus que les sifflets : le critique invite les auteurs à revenir aux genres traditionnels de la comédie (la bonne !) et de la tragédie. L’analyse de l’intrigue est destinée à en montrer le ridicule, avant d’annoncer que les détails sont encore plus ridicules que l’ensemble (l’intrigue). Les interprètes sont cités, sans commentaire pour la plupart. Et l’auteur reste inconnu : il n’a pas été demandé, signe de l’échec de la pièce.]
ACTEURS DE L'ODÉON.
L'Enfant de l'Amour.
Encore un drame de Kotzebue ; mais celui-ci, malgré le nom de son auteur, et la prévention favorable qu'il devoit inspirer, est tombé, et probablement ne se relèvera pas : peut-être est-ce la faute du traducteur, qui n'a pas su nous transmettre les beautés du drame allemand, et l'énergie avec laquelle sont écrites plusieurs scènes. Quoiqu'il en soit, on a peu sifflé ; mais on a ri et on a bâillé : puisse cette chute dégoûter nos dramaturges, et leur inspirer le dessein d'exercer leur talent à nous donner de bonnes comédies, lorsqu'ils veulent nous égayer, et des tragédies, lorsqu'ils veulent nous attendrir.
Adelaïde Peudeker a été séduite et abandonnée par le baron de Wildenheim, qui, depuis, s'est marié, a eu une fille de ce mariage, et est enfin resté veuf.
L'Enfant de l’Amour, celui que le baron a laissé à Adélaïde, a pris le parti des armes ; il revient de l'armée, et trouve sa mère succombant par la faim et la maladie, sans logement et sans secours. Il se résout à mendier, et quitte l'habit de soldat. Il se rend au château du baron de Wildenheim, et lui dit assez lestement, qu'il lui faut un florin pour secourir sa mère. Le baron, indigné qu'on veuille le taxer, appelle son monde ; Fritz (c'est le nom de l’Enfant de l’Amour) tire son sabre ; il est désarmé et enfermé comme un voleur.
La fille du baron apprend à Fritz le nom de son père; celui ci reconnoît alors que c'est le séducteur de sa mère, et demande au baron s'il croit qu'après avoir séduit et abandonné une jeune fille, on répare de tels torts avec un florin. Le baron reconnoît son fils, envoie chercher Adélaïde, et veut lui donner une terre ; mais-un ministre vient à bout de lui persuader qu'il ne peut se dispenser d'épouser Adélaïde, et il y consent.
Telle est à peu près l'analyse de cette pièce, dont les détails sont bien plus ridicules que l'ensemble.
La C.e Desrosiers a parfaitement saisi le rôle d'Adélaïde. Les autres personnages principaux ont été rendus par les CC. Dorsan, Degligny et Vigny. L'auteur n'a pas été demandé.
L’Esprit des journaux français et étrangers, vingt-huitième année, tome XII, fructidor an 7 [août 1799], p. 212-214 :
[Le critique ne se prive pas de le dire encore du Kotzebue, encore du drame allemand bien larmoyant, mais mal fait et mal traduit. Il commence par l'analyse du sujet, dont il souligne l’évidence (« on pense bien »). Puis il explique le peu de succès que la pièce a obtenu. Si elle offre « plusieurs scènes attendrissantes & des situations fortes », elles sont « mal amenées et mal tissues ». De plus le public est jeté d’emblée dans un univers de malheur et de misère, et il ne peut y trouver l’intérêt nécessaire à son adhésion au spectacle. « Tous les détails sont pleins de suppositions forcées & hors de toute vraisemblance » : c’est en particulier le cas du soldat qui demande l’aumône. Enfin le dialogue est remplis de propos bas, ou de sentences triviales que le public n’a pu les supporter sans murmures. La faute incombe en partie au traducteur, qui n’a pas su adopter « les surabondances de l’original » au goût du public français.
Le titre de la pièce, l'Enfant de l'amour est remplacé par celui de la traduction de la pièce de Kotzebue publiée en 1794, mais c'est bien la version de 1799 qui a été jouée.]
THEATRE DE LA CITÉ-VARIÉTÉS.
Le Fils naturel.
Adélaïde Beutkler, femme vertueuse, qui a été séduite dans sa jeunesse par un officier (le baron de Witenaille), dont elle n'a plus entendu parler depuis, en a un enfant nommé Fritz, qui s'est fait soldat, & qui revient auprès d'elle au moment où, abandonnée de tout le monde, elle va périr de faim & de misère. Ce jeune homme, plein d'honneur, mais dénué de ressources, se résout à mendier pour sa mère, & pénètre dans un château où il demande l'aumône au premier venu. Ce premier venu est 1e maître du lieu, qui, justement surpris de voir un mendiant entrer chez lui, veut le congédier, en lui donnant, toutefois, quelques pièces de cuivre. Fritz, peu satisfait de cette aumône, & égaré par sa douleur, exige une somme plus forte, & s'exprime avec véhémence. On le traite de vagabond, on le menace ; il tire son sabre, & est soudain arrêté. Peu d'instans après, on le renferme dans une tour ; puis, comme il a parlé de sa pauvre mère avec l'accent du désespoir, on lui pardonne son crime en faveur de ses motifs, & il est rendu à la liberté. Mais il apprend alors que l'homme dont il a voulu percer le cœur, est son père, & il lui fait demander un entretien. On pense bien que c'est dans le dessein de lui reprocher ses torts envers la malheureuse Adélaïde ; on pense bien aussi que le baron de Witenaille, reconnoissant son enfant, le presse tendrement contre son cœur, qu'il fait venir aussitôt chez lui l'infortunée qu'il avoit délaissée, qu'il lui demande & qu'il en obtient un généreux pardon, & qu'enfin la pièce se termine par un mariage. Tel est à peu près le sujet du drame joué pour la première fois sur ce théâtre avec peu de succès. Il offre plusieurs scènes attendrissantes & des situations fortes, mais mal amenées & mal tissues. Le public n'a sous les yeux que la misère ignoble & mal-adroitement présentée dès la première scène, & avant que le cœur puisse s'y intéresser. Tous les détails sont pleins de suppositions forcées & hors de toute vraisemblance. Un soldat instruit & éclairé par son éducation, prend le parti de mendier & s'en acquitte avec bassesse Il exige l'aumône plus forte qu'elle ne lui est présentée, & cela dans le lieu même où il ne peut espérer de succès. Un défaut qui a nui au succès du dialogue sur la portion elle-même des spectateurs qui ne sont pas en état de l'apprécier, c'est le contraste des scènes basses, des images qui leur sont analogues , & de la niaiserie des sentences & adages moraux si vrais qu'ils en sont triviaux, avec le ton de déclamation & de noblesse que le malheureux acteur est obligé d'employer Ce défaut s'est surtout fait sentir dans le rôle du Ministre, rendu par le C. Devigni, dont le talent est reconnu depuis long-temps, & qui, malgré cet avantage, n'a pu cependant échapper aux murmures.
Le traducteur de cette pièce (encore du théâtre de Koztbue) n'a pas élagué avec assez de sévérité les surabondances de l'original, & surtout n'a pas assez soigné son style.
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