Créer un site internet

La Femme impromptu

La Femme impromptu, pièce de Villiers, musique de Borremans, 1808.

Théâtre de la Monnaie de Bruxelles.

Frédéric Jules Faber, Histoire du théâtre français en Belgique depuis son origine jusqu'à nos jours : d'après des documents inédits reposant aux Archives générales du royaume [Bruxelles, 1878], p. 324 :

Un sieur Villiers fut auteur des deux pièces suivantes, entre lesquelles il y eut une assez grande distance :

1. Les Dragons français et les Hussards prussiens, vaud. l a. pr. An III.

2. La Femme impromptu, O. C. 1 a., mus. de Borremans. 1808.

La première est un petit tableau de la vie des camps, inspiré par les batailles continuelles qui marquèrent les premières années de la Révolution Française. Quant à la seconde, c'est une des rares pièces indigènes qui eurent accès sur la scène de la Monnaie, à Bruxelles. Voici l'appréciation qu'en donna un journal du temps (2) :

« La Femme impromptu, paroles de M. Villiers, musique de M. B. (Borremans), n'a point survécu à sa première représentation, malgré les efforts de Mad. Berteau, de MM. Eugène, Linsel, Hurteaux et Brice, qui, dans cette occasion, comme dans tant d'autres, ont été encore victimes de leur complaisance. Il y a de la gaieté dans cette pièce ; mais elle dégénère bientôt en charges dignes du carnaval. La musique n'a point été faite pour cet opéra, et c'est le défaut qu'il fallait s'attacher à cacher, mais dont on s'est aussitôt apperçu. Son auteur peut mieux faire. »

(2) Esprit des Journaux, Janvier 1809. P. 297.

La Femme impromptu est une des trois nouveautés proposées par le Théâtre de Bruxelles au cours du mois de décembre 1808, avec Nephtaly, grand opéra d'Aignan, musique de Blangini, et l'Échelle de soie, opéra-comique de Planard, musique de Gavaux. Elle est la seule à être « une pièce indigène », pour reprendre au singulier l'expression de Frédéric Jules Faber.

Ajouter un commentaire

Anti-spam