Lucinde, ou les Conseils dangereux, comédie en un acte et en prose, par M. Villeterque, 21 janvier 1791.
Théâtre de la Nation.
La date de création est celle que donne le Bibliophile Jacob, dans la préface dela réédition des Veillées d’un malade.
Almanach des Muses 1793
Comédie écrite agréablement, mais dont l'intrigue est foible et embarassée.
Mercure Français, n° 20 du samedi 19 mai 1792, p. 84 :
Lucinde, ou les Conseils dangereux, Comédie en un Acte en prose, par M. Villeterque ; précédée d’une sorte de préface, intitulée : A celle que j’aime.
(La calomnie est le bonheur de l'envie,
ressource des oisifs & des sots.)
A Brest, de l’Imprimerie de R. Malassis ; & à Paris, chez les Mds. de Nouveautés.
Villeterque est également l’auteur des Veillées d’un malade, que le Bibliophile Jacob a éditées en 1881, précédées d’une préface où il donne quelques informations sur l’activité de Villeterque au théâtre (p. ii- :
Alexandre-Louis de Villeterque, né le 31 juillet 1759, d'une famille noble, à Ligny, dans le duché de Bar, fit ses études classiques à Metz et entra à l'âge de seize ans dans le régiment de Normandie, où son oncle était lieutenant-colonel. Il devint capitaine dans ce régiment et n'abandonna la carrière militaire qu'en 1790, lorsque l'insubordination de ses soldats affolés par l'esprit révolutionnaire le força de déposer son épée. Il dut chercher alors des distractions et des consolations dans les lettres, qu'il avait toujours aimées et cultivées : il fut bientôt obligé de leur demander des ressources, et il se fit journaliste. Malheureusement, il n'a pas rassemblé en volumes les innombrables articles littéraires qu'il publia dans une foule de journaux, notamment dans le Journal des Arts et dans le Journal de Paris. Il eût voulu se consacrer à la littérature dramatique, mais sa mauvaise santé l'empêcha de tourmenter sa vie dans les coteries de théâtre, après deux succès qui l'avaient fait connaître très avantageusement. Sa comédie de Lucinde, ou les Conseils dangereux, fut représentée pour la première fois le 21 janvier 1791 ; celle du Mari jaloux et rival de lui-même, représentée au Théâtre du Marais le 20 février 1793, ne réussit pas autant que la première, qui parut seulement imprimée, en cette même année, avec une dédicace à J.-J. Rousseau.
La pièce est absente de la base César. D'Alexandre Villeterque, elle ne connaît que Le Mari jaloux et rival de lui-même (21 février 1793).
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