La Mère Gaudichon

La Mère Gaudichon, vaudeville en un acte, 27 avril 1810.

Théâtre des Variétés-Panorama.

Titre :

Mère Gaudichon (la)

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

27 avril 1810

Théâtre :

Théâtre des Variétés-Panorama

Auteur(s) des paroles :

 

Almanach des Muses 1811.

Mercure de France, tome quarante-deuxième, n° CCCCLIX (samedi 5 mai 1810), p. 50 :

[Compte rendu réduit à dire l’ampleur de la chute, la plus importante depuis le Pierre le Grand de Carrion de Nisas, tombé lourdement le 29 floréal an 12 (1 mai 1804), soit près de six ans avant). La tentative d’explication ne manque pas de sel : un coup monté par les Franconi du Cirque Olympique, « piqués, dans la parodie de Cortez, par un des auteurs de la Mère Gaudichon » (je ne suis pas sûr qu’il s’agisse de cela, mais dans la dernière scène de Relâche pour la Répétition Générale de Fernand Cortez, ou le Grand Opéra en province, de MM. Moreau, Rougemont et Jules, joué au Vaudeville le 21 décembre 1809, un personnage nommé Ferdinand apparaissait sur scène en costume de Don Quichotte, monté sur un âne, suscitant l’admiration générale : « Des ânes ! quel prodige ! ». On pourrait y voir une moquerie des spectacles donnés par la famille Franconi dans son théâtre, mais je ne sais pas préciser s’il s’agit d’un spectacle particulier.)]

Les parterres du Vaudeville et des Variétés ont été, la semaine dernière, le champ de bataille d'une cabale trop bien servie, malheureusement par les auteurs eux-mêmes. Depuis Pierre-le-Grand, de tragique mémoire, on n'avait pas vu de chute plus bruyante que celle de la Mère Gaudichon. Quelques personnes intéressées à rechercher les causes de ces grands événemens, ne sont pas éloignées de croire que la mort subite de cette bonne vieille est l'effet d'une ruade des chevaux de Franconi, piqués, dans la parodie de Cortez, par un des auteurs de la Mère Gaudichon :

Tant de fiel entre-t-il dans l'ame des chevaux !

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, année 1810, tome II, p. 365 :

[Le compte rendu s’ouvre tout uniment par le résumé de l’intrigue, qui n’a rien pour surprendre (encore une mère qui veut marier sa fille à un homme dont elle ne veut pas). Puis il s’interrompt pour dire qu’on ne connaît pas la suite, parce que le public a fait baisser la toile. On ne saura jamais qui la fille finit par épouser.]

THEATRE DES VARIÉTÉS.

La Mère Gaudichon , vaudeville en un acte, joué le vendredi 27 avril.

La pièce s'ouvre par une scène de chasseurs quî déjeûnent, et dont le chef a été nourri par la mère Gaudichon. Il vient prendre possession d'une terre où demeure sa nourrice. Cette mère Gaudichon est une vieille paysanne fort gaie qui chante et danse toujours. Elle veut marier sa fille Nicole à un M. Jaunas qui arrive de Troie : mais Nicole préfère Trébuchet, garde champêtre du lieu. Trébuchet et Jaunas disputent ; la mère Gaudichon chante et danse ; les chasseurs reviennent : ici on a baissé la toile au milieu des sifflets, qui n'ont pas permis de finir la pièce.

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