Le Mensonge officieux

Le Mensonge officieux, comédie en un acte, en vers, mêlée de musique, de Forgeot, musique de Lemoine. 23 ventose an 3 [13 mars 1795].

Théâtre de la rue Feydeau, ou des Comédiens françois

Titre :	Mensonge officieux (le)
Genre	comédie mêlée de musique
Nombre d'actes :	1
Vers / prose	en vers
Musique :	oui
Date de création :	23 ventôse an 3 [13 mars 1795]
Théâtre :	Théâtre de la rue Feydeau, ou des Comédiens françois
Auteur(s) des paroles :	Forgeot
Compositeur(s) :	Lemoine

Almanach des Muses 1796.

Jolie comédie ; intrigue très simple. Duval et sa femme ont l'un une pupille, et l'autre un neveu qui s'aiment et qu'ils ne veulent pas unir. Lafleur, valet du jeune homme, imagine de forcer par un mensonge adroit, ces deux époux à consentir à l'himen des jeunes gens.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Huet, 1796 (An V^e)

Le Mensonge officieux, comédie en un acte et en prose, Représentée, pour la première fois, sur le Théâtre de la Rue Feydeau, le 23 ventose, an 3^e. Par N. J. Forgeot.

Le texte de la pièce est précédé d'un court avis :

Cette pièce, qui dans le principe étoit en comédie, et qu'aujourd'hui l'on représente en opéra, sur le Théâtre-Feydeau, est une des premières productions de 1'auteur. Si l'on reconnoît un jeune homme au choix du sujet, peut-être aussi le reconnoît-on au dialogue, qui a quelquefois de la chaleur et de la gaieté ; avantages que l'on perd avec le tems. C'est ce qui a déterminé l'auteur à revoir cet ouvrage avec soin, à le refondre même, en partie, et à le faire imprimer en comédie, genre auquel il semble appartenir plus particulièrement.

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1795, volume 3 (mai juin 1795), p. 237-238 :

[Ce rapide compte rendu a le mérite d’éclaircir la confusion entre deux pièces différentes, et que la base César confond : c’est de la pièce de Forgeot et Lemoine qu’il s’agit, et non de celle des Piccinni père et fils. Elle est qualifiée de « jolie comédie, écrite avec esprit, & dont l'intrigue est simple ». Sinon, quelques mots sur l'intrigue (simple en effet), quelques mots sur la distribution (remarquable,surtout Rezicourt : on passe de « parfaitement joué » pour lui à « très-bien joués » pour ses collègues) et sur les auteurs, dont on donne les autres œuvres.

LeMensonge officieux, comédie en un acte, mêlée de musique. Ce n'est pas le même ouvrage qu'une piece qui a été donnée, sous le même titre, en 1787, au théatre dit alors Italien, & dont les auteurs étoient les citoyens Piccini pere & fils. Celle-ci est une jolie comédie, écrite avec esprit, & dont l'intrigue est simple. Duval & sa femme ont, l'un une pupille, & l'autre un neveu qui s'aiment, & qu'ils ne veulent pas unir. Lafleur, valet du jeune homme, imagine de forcer, par un mensonge adroit, ces deux époux à consentir à l'hymen des jeunes gens. Ce valet, qui est le ressort de la piece, est parfaitement joué par le citoyen Recourt, acteur plein d'intelligence : les autres rôles sont très-bien joués par les citoyens Lebrun, Georget, & par les citoyennes Hédoux & Rolande. On a demandé les auteurs, & le citoyen Lebrun a nommé, pour le poëme, le citoyen Forgeot, auteur des Dettes, du double Divorce, &c &, pour la musique, le citoyen Lemoine, à qui l'on doit Phedre, Nephté, les Prétendus , &c.

La base César propose une première représentation le 16 mars 1787 au Théâtre Italien (salle Favart). Puis on trouve la liste des représentations qui débutent le 19 mars 1795 : 15 en 1795, 4 en 1796, 6 en 1798. Pas d'indication de publications.

La notice de César propose deux auteurs, Forgeot et Piccinni, et deux compositeurs, Lemoyne et Piccinni. Le Dictionnaire lyrique de Félix Clément et Pierre Larousse, p. 450, donne deux pièces intitulées le Mensonge officieux, l'opéra-comique de Piccinni fils pour les paroles, et Piccinni pour la musique, « représentée à la Comédie-Italienne le 17 mars 1787 », et l'opéra de Forgeot pour les paroles et de Lemoyne pour la musique, « représenté à Feydeau le 13 mars 1795 ».

Par contre la brochure publiée en 1796 parle de comédie pour la pièce de Forgeot et Lemoine.