Paris sauvé, ou la Conspiration manquée, drame national en trois actes et en prose, de Gabiot, créé sur le Théâtre de l'Ambigu-Comique le 10 février 1790.
La pièce a été publié en 1790 chez Cailleau et fils.
Thibaut Julian, Un théâtre pour la nation : L'histoire en scène (1765-1806), p. 171, fait de la pièce de Gabiot une sorte de plagiat de Maillard ou Paris sauvé, de Sedaine (1782). La reprise du personnage de Jean Maillard, prévôt des marchands à l'époque d'Étienne Marcel contre qui il lutte jusqu'à l'assassinat, permet de rapprocher les moments de l'histoire : le Dauphin décrit à travers les siècles la situation moderne (p. 20 de la brochure de la pièce) :
Un jour viendra, peut-être, où les François plus éclairés connoîtront les droits de l'Homme et leurs limites, et jouiront d'une sage liberté qui ne dégénèrera point en licence. Alors, sans doute, on verra sur le Trône un Roi-Citoyen, plus jaloux du bonheur de ses peuples que d'une autorité despotique, ne rien épargner pour mériter le titre de père de François et Roi d'un peuple libre.
Dans la Bibliothèque dramatique de Soleinne, supplément au tome premier, p. 211, la pièce de Gabiot est rangée parmi les « pièces de théâtre allégorico-révolutionnaires, imprimées en 1790 »; Rienzi, Clovis, Cromwel, ou la Mort de Charles Ier, Jupiter à Larisse, ou la Révolution thessalique.
Cromwell, ou la Mort de Charles Ier est une pièce de Crébillon père (date de création inconnue, publication en 1790).
Jupiter à Larisse, ou la Révolution thessalique, drame allégorique sur le Révolution de France, en vers et en trois actes, par M. A. P., à Paris, chez Girouard, 1790 (je n'en connais pas de représentation).
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