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Le Roi et la Ligue, ou la Ville assiégée
Le Roi et la Ligue, ou la Ville assiégée, opéra comique en deux actes, paroles de Théaulon et Armand Dartois, musique de M. Charles Bochsa ; 23 août 1815.
Théâtre de l'Opéra-Comique.
Cette pièce tout à la gloire de la monarchie rétablie a été créée deux mois après la défaite de Waterloo.
Almanach des Muses 1816.
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Titre
Roi et la Ligue (le), ou la Ville assiégée
Genre
opéra comique
Nombre d'actes :
2
Vers / prose ?
en prose, avec des couplets en vers
Musique :
oui
Date de création :
23 août 1815
Théâtre :
Théâtre de l’Opéra-Comique
Auteur(s) des paroles :
Théaulon et Dartois
Compositeur(s) /
Charles Bochsa
Jolie fête de famille ; allusions aimables et piquantes ; détails ingénieux ; du comique, de l'esprit, du sentiment ; musique charmante. Grand succès.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba et chez P. Villiers, août 1815 :
Le Roi et la Ligue, opéra-comique en deux actes. Paroles de MM. Théaulon et d'Artois ; Musique de M. Boschsa. représenté, pour la première fois, à Paris, le 22 août 1815 ; sur le théâtre Royal de l'Opéra-Comique, par les Comédiens ordinaires de Sa Majesté.
En juillet 1816, la brochure en est déjà à sa troisième édition.
Journal des débats politiques et littéraires, 24 août 1815, p. 1-4 :
[L’intérêt de ce compte rendu, c’est de montrer comment une pièce sur un sujet ancien (la Ligue, c’est au XVIIe siècle) se transforme en hymne à la gloire du souverain fraîchement revenu d’exil. Le critique fait preuve tout au long de son article d’un parti pris en faveur du souverain moderne : la Fronde, c’est l’Empire osant se révolter contre le pouvoir légitime, qui seul peut garantir le bonheur des Français, et derrière le passé, il lit constamment le présent, comme le fait, dit-il, le public, acclamant tout ce qui peut être rapporté au souverain bien aimé, et allant jusqu’à jalouser le rôle éminent des femmes; qui fruste le public masculin de l’honneur de saluer son roi. L’intrigue que la pièce développe est longuement expliquée, avec un absolu manque d’objectivité (l’exemple de dialogue supposé comique est tout à fait caractéristique de cette vision partisane) : elle oppose de méchants frondeurs, traîtres à leur roi ou rusés jouant double jeu, et de loyaux sujets, parmi lesquels les femmes ne sont pas les moins fidèles et les moins ardentes. Mais le spectacle n’était pas si parfait : la musique aurait nécessité un plus long délai pour atteindre un meilleur niveau, qu’on ne trouve, selon le critique que dans les morceaux exprimant « l’attachement à la personne et à la cause du Roi ». Et les interprètes, excellents, nous dit-on, auraient bien besoin d’apprendre leur texte (encore une affaire de délai). La pièce est toutefois un succès, puisque les auteurs ont été nommés et applaudis.]
OPÉRA-COMIQUE.
Première représentation du Roi et la Ligue, ou la Ville assiégée, opéra comique en deux actes, par MM. Théaulon et Dartois, musique de M. Bochsa.
Le premier titre de cet ouvrage en indique l'époque : c'est le temps si malheureusement célèbre dans notre histoire, où des Français égarés par quelques ambitieux, cédant à une influence étrangère, victimes d'un fanatisme odieux, s’armoient contre les droits du plus juste et du plus clément des princes, et aiguisoient contre sa personne sacrée le poignard qui venoit de percer son infortuné prédécesseur, Alors on voyoit des hommes qui séduisoient le peuple par des impostures, ou qui l'exaltoient jusqu'à la fureur, au nom de tout ce qu'il y a de plus vénérable et de plus sacré ; alors on fouloit aux pieds les liens du sang, la foi des sermens, le frein de la discipline, la sainteté des lois fondamentales de la monarchie ; alors l'audace étoit appelé grandeur d'âme, la révolte se décoroit du beau nom de patriotisme, les crimes se paroient du manteau de la religion ; et d'un autre côté, la clémence étoit taxée de foiblesse, la modération de pusillanimité le courage héroïque d'opiniâtreté séditieuse : au milieu de ces malheureuses divisions, l'étranger dévoroit la France, les peuples épuisés payoient de leur sang et de leurs trésors les prétentions sacriléges de leurs prétendus défenseurs. Tant de malheurs ne devoient trouver leur terme qu'au moment où, désabusés trop tard, tous les Français apprendraient enfin à distinguer de leurs tyrans un prince, seul digne de réunir leurs vœux, leurs bras et leur amour.
II n'étoit pas facile de placer dans ces temps désastreux une action qui fût comique sans cesser d’être vraisemblable. Cependant MM. Théaulon et Dartois ont vaincu au moins en grande partie cette difficulté. Si l'on ne veut pas compter trop scrupuleusement avec eux si en faveur de leurs excellentes intentions, de la noblesse des sentimens qu'ils ont eu le talent non seulement de rendre, mais de communiquer vivement aux spectateurs, si, par égard pour les traits malicieux dont ils ont égayé leur ouvrage, on consent à passer légèrement sur quelques défauts de vraisemblance, sur quelques situations peu naturelles, sur l'exagération d'un caractère comique, qui, moins outré, eût été. beaucoup plus plaisant, on conviendra que, comme depuis long-temps à ce théâtre il n'y a pas eu de succès plus brillant, il n'y en a pas eu non plus de mieux mérité que celui qu'ils ont obtenu hier.
La ville d'Alençon est au pouvoir des ligueurs. Une partie de l'armée royale en fait le siège dans le même temps que Paris est bloqué par Henri IV en personne.
Le gouverneur est un de ces hommes si communs dans les temps de troubles, qui, tout en faisant ce qu'ils appellent leur devoir, se ménagent néanmoins des ressources dans le parti opposé à celui qu'ils servent. Il a deux nièces, Gabrielle et Isaure, dont le sort dépend de lui, et a été réglé à l'avance de manière ce qu'elles puissent lui servir eu quelque sorte d'otages, et le mettre à l'abri de toutes les chances, et de tous les événemens. L’aînée, Gabrielle, est promise au marquis d'Etampes qui tient pour la Ligue ; Isause est destinée à un royaliste. « On ne sait pas, M. le gouverneur, ce qui peut arriver ; il est bon d’avoir des amis partout. »
Cependant Gabrielle a donné son cœur à un jeune officier de l'armée royale, qui l'a .sauvée d'un danger imminent dans la forêt de Compiègne. C'est le comte Enguerrand que l'amour et le devoir ont appelé sous les murs d'Alençon. Le marquis d'Etampes de son côté cherche à y pénétrer ; mais il est fait prisonnier par l'armée royale ; ses papiers tombent entre les mains d'Enguerrand, qui imagine de s'en faire un moyen pour venir dans l’intérieur de la ville servie à la fois la cause de son Roi et celle de son amour. Ce stratagème lui réussit ; le gouverneur n'a jamais vu le marquis d'Etampes ; Enguerrand, accompagné du chevalier de Saint-Maurice son ami, pénètre facilement chez le gouverneur sous l'écharpe et avec le panache de la Ligue.
Mais Gabrielle. ainsi que toutes les dames d'Alençon, sont dévouées à la cause du Roi ; dans la première scène, on les voit occupées à broder des fleurs de lis sur des drapeaux et des panaches. Gabrielle, quand son cœur seroit libre, ne consentiroit pas à se donner à un ligueur. Quelle est sa surprise de retrouver dans le ligueur supposé l'amant à qui elle doit l'honneur et la vie ! A peine se trouve-t-elle seule avec lui qu'elle exige pour prix de sa tendresse la conversion politique de son amant ; Enguerrand, enchanté de trouver dans sa maîtresse des sentimens qu'il ne soupçonnoit pas, reçoit d'elle à genoux l'écharpe et le panache blanc. Le gouverneur arrive et le surprend- dans son nouveau costume ; mais il n'en est point étonné : il tient à la main une lettre par laquelle le marquis d'Etampes lui annonce sa captivité, la saisie de ses papiers et le prévient contre l'abus qu'on pourroit en faire pour s'introduire dans la place ; tout paroît éclairci au gouverneur. les deux nouveaux venus sont deux espions ; il ne s'agit de rien moins que de les faire pendre.
Le comte est sommé de rendre son épée ; il la tire, et veut en faire unsage contre les nombreux soldats qui l'environnent . Le courage extraordinaire donne déjà beaucoup à penser et au gouverneur et à un certain échevin qui ne parle que de sermens, qui en fait aussi légèrement qu'il les viole, et qui finit par crier Vine le Roi ! après s'être égosillé pendant toute la pièce à crier Vive la Ligue ! Il n'est pas naturel qu'un espion montre autant d'intrépidité. L'inconnu est sûrement quelque grand personnage qu'il est prudent, à tout événement, de traiter avec égards et avec respect.
Malgré sa bravoure, Enguerrand voyant la résistante impossible, consent à remettre son épée. Mais les soupçons du gouverneur prennent une autre nature, quand il a lu gravés sur la lame, ces mots : Epée du Roi. Cette inscription est un monument de la sensibilité reconnoissante du comte, qui a reçu cette épée de .Henri à qui il a eu le bonheur de sauver la vie dans un combat. Mais elle fait tomber le gouverneur dans une erreur singulière ; il se persuade qu'il a à sa disposition la Roi lui-même, et il lui rend respectueusement son épée : il fait ensuite préparer un bon diner, auquel il supplie Henri de lui faire l'honneur d'assister. Enguerrand, fort surpris de tant de cérémonies, ne se fait pas prier, et il paroît qu'à table, il joue encore son personnage de manière à achever la conviction du gouverneur. Quel autre que Henri pourroit avoir au même degré le triple talent de boire, de battre, et d'être un vert-galant ? On devine que le comte, assis à table auprès de celle qu'il aime, n'aura pas manqué de justifier le dernier chapitre de la réputation du bon Roi.
Mais si le comte est Henri, son compagnon est sans doute un de ses premiers ministres, un de ces favoris utiles qui le secondent de leurs bras ou de leurs conseils. Le clairvoyant échevin se charge de le reconnoître. A une première interrogation de Caperon, le chevalier répond que le Roi le présente volontiers à ses amis et à ses ennemis. Il est évident que c'est Biron... – Vous le suivez donc partout ? ajoute l'interrogant municipal. – S'il se battoit sans moi, je me pendrois. – II n'en faut pas douter, c'est le fameux Crillon. – Savez-vous qu'il a fait une grande imprudence de s'introduire ainsi dans une ville ennemie ? – Je le lui ai dit ; je l'aime, mais ne le fflatte jamais. – Oh ! pour le coup, ce ne peut être que M. de Sully. Ce dialogue, que la situation rend très comique, a fait le plus grand plaisir, en ce qu'il rappelle des noms que l'histoire a associés au nom de Henri et que chacun des personnages y est rapidement caractérisé par des mots célèbres qu'elle a également consacrés
Pendant que le gouverneur délibère sur le- parti qu'il a à prendre à l’égard du Roi, les dames d’Alençon travaillent efficacement à fixer son irrésolution. Elles lui font parvenir. un faux avis sur la reddition de Paris. La capitale étant rendue, il est tout simple qu'une petite ville de Normandie ne prolonge pas une résistance imprudente. Le gouverneur fait ouvrir les portes à l'armée royale, et le drapeau blanc remplace sur la tour le drapeau sanglant, image des fureurs du parti dont il est le signe de ralliement
Chaque scène, chaque couplet, chaque mot, pour ainsi dire, de cet ouvrage, présentoit des allusions trop frappantes, pour échapper aux nombreux spectateurs qui les ont saisies et applaudies avec transport. On a surtout remarqué la scène où le gouverneur, étonné du royalisme des dames, leur demande les motifs de leur opinion. Une mère, une jeune fille, une amante lui répondent chacune par un couplet dont la pensée se devine facilement, et qui se termine par ce vers :
Voilà pourquoi j'aime le Roi.
Le public a exigé le bis, et répétant à l'envi le refrain, il a converti en chorus bruyant l'air facile et gracieux de M. Bochsa : ce genre d'accompagnement vaut bien les accompagnemens de l'orchestre ; le parterre paroissoit jaloux des sentimens prêtés de préférence à un sexe aimable, auquel sur tout autre article il se feroit un plaisir- de céder. Que ce sexe ait la gloire d'exprimer son amour pour le Roi arec des démonstrations plus vives, une sensibilité plus touchante, une délicatesse plus exquise, nous ne voulons pas lui disputer cet avantage ; mais pour le fond même du sentiment, nous revendiquons sans aucune restriction l’égalité du partage :
C'est un honneur trop cher pour le céder à d'autres.
Plusieurs autres morceaux de musique ont été entendus avec le plus vif intérêt ; quelques uns se ressentent de la précipitation avec laquelle le compositeur a été obligé de travailler ; mais on a remarqué que tous ceux qui ont pour but d'exprimer l'attachement à la personne et à la cause du Roi étoient ceux qui avoient plus particulièrement le cachet de l'inspiration.
Chenard, Huet, Paul, Lesage Mlle Regnault, .Mlle Desbrosses ont concouru, par la beauté de leur jeu ou la perfection de leur chant à l'ensemble de la représentation, et cet ensemble sera encore plus satisfaisant aux suivantes où quelques acteurs seront plus sûrs de leur mémoire.
Les auteurs ont été demandés et leurs noms proclamés au milieu des plus vifs applaudissemens.
Mémorial dramatique ou almanach théâtral pour l'an 1816, dixième année, 1816, p. 71-74 :
[Le compte rendu de la pièce se réduit largement à un résumé de l'intrigue, le jugement du critique occupant seulement quelques lignes. L'intrigue, pleine « de détails ingénieux, de mots pleins d'esprit et de sentiment » est présentée de manière très positive, tout comme la musique.]
Le Roi et la. Ligue , ou la Ville assiégée, opéra comique en 2 actes, par M. Théaulon et Dartois, musique de M. Bochsa. (22 août.)
La ville d'Alençon est encore an pouvoir de la Ligue : cependant le gouverneur, homme dont les principes politiques ne sont pas d'une nature invariable, semble attendre les événemens pour savoir s'il restera fidèle au duc de Mayenne ou s'il se soumettra à l'héritier légitime de la couronne. Sa nièce, la jeune Gabrielle, et généralement toutes les dames de la ville ne sont pas aussi lentes à se décider. Elles savent que l'armée de Henri IV s'approche de la place, et déjà elles préparent des écharpes blanches pour ses chevaliers. C'est dans l'hôtel même du gouverneur qu'elles s'enferment pour se livrer à cette occupation chérie. Il a des soupçons, et témoigne quelque humeur ; mais il chérit tendrement sa nièce et songe à la marier, dès le jour même, avec le marquis d'Étampes, un des principaux officiers du duc de Mayenne. En essayant de pénétrer dans la place, le marquis tombe dans un parti de l'armée royale ; tous ses papiers sont saisis.
Le comte Enguerrant; l'un des plus zélés serviteur de Henri , prend la résolution de profiter de cette aventure pour s'introduire dans Alençon, et tâcher de gagner cette ville à son maître. Le gouverneur et Gabrielle sont dupes de ce déguisement, puisqu'ils n'ont jamais vu le marquis d'Etampes. Au plaisir de se voir si bien accueilli dans la place, le comte en joint un autre plus vif encore : il reconnaît dans Gabrielle une jeune personne dont les traits sont restés gravés dans son cœur, depuis qu'il a eu le bonheur de la sauver d'un péril imminent dans la forêt de Compiègne ; et Gabrielle, de son côté, ne fait pas éclater d'abord moins de joie, d'avoir retrouvé son généreux défenseur ; mais bientôt elle a la force de lui avouer qu'un ligueur, qu'un ennemi du roi ne sera jamais son époux. Au moment où elle lui fait cette déclaration, le comte gémissait de voir l'objet de sa tendresse dans le parti des rébelles. Il lui laisse le plaisir de croire que c'est elle qui a opéré sa conversion, et il accepte de sa main, avec transport, l'écharpe et le panache blancs.
Dans cet instant paraît le gouverneur. il vient d'apprendre qu'un émissaire de l'armée royale s'est introduit dans la place : la lettre qui le lui fait savoir est du marquis d’Étampes lui-même. Il ordonne de désarmer l'inconnu. Le comte veut d'abord opposer une vigoureuse résistance, mais il réfléchit tout-à-coup que l'épée qu'il porte est l'épée même de Henri IV, dont ce prince a daigné lui faire présent, et qu'elle ne doit pas être trempée dans le sang français. Il la remet au gouverneur, qui lit avec étonnement sur la lame : Epée du roi. Ces mots que le comte y a fait graver pour éterniser le souvenir de l'honneur qu'il a reçu jettent le pauvre gouverneur dans d'étranges soupçons. Un municipal, personnage ridicule, les accroit encore, en lui faisant remarquer que le chevalier inconnu a fait le vert-galant auprès de sa nièce, qu'à table il a fait preuve de son talent de boire, et que tout-à-l'heure encore il voulait se battre comme un diable à quatre ; que, par conséquent, et d'après la chanson, il n'y a pas de doute que ce preux ne soit le roi de Navarre, en personne. On interroge un chevalier qui est entré avec lui dans la place ; et sur les diverses réponses que lui fait celui-ci, il est déclaré, tantôt Biron, tantôt Grillon, tantôt Sully.
Après s'être consulté, le gouverneur regarde comme un coup de fortune de livrer à M. de Mayenne le Bearnais et son ami fidèle. II leur déclare donc, qu'à son grand regret, il va les envoyer sous bonne escorte à Paris. Mais les dames veillent au salut des deux chevaliers : elles font parvenir au gouverneur une dépêche supposée qui lui persuade que Mayenne vient de faire sa soumission. Le vieux ligueur ne veut pas rester en arrière de son général, et sur-le-champ le drapeau de la ligue est précipité dans les fossés pour faire place au drapeau blanc. La garnison, les habitans accourent aux pieds de leur nouveau monarque. Au milieu de la fête , survient un page du roi qui ordonne au comte Enguerrant de se rendre auprès de S. M. Il faut abdiquer la couronne et détromper enfin le gouverneur ; mais la place est soumise, tous les cœurs sont à Henri, et Gabrielle n'a point de peine à obtenir de son oncle qu'elle sera le gage de sa réconciliation avec le parti du roi.
Cet ouvrage rempli de détails ingénieux, de mots pleins d'esprit et de sentiment, a obtenu le plus grand succès. La musique a été vivement applaudie ; elle fait honneur au jeune compositeur à qui l'on doit déjà celle des Heritiers de Michaud.
D’après Nicole Wild et David Charlton, Théâtre de l'Opéra-Comique Paris : répertoire 1762-1972, p. 393, le Roi et la Ligue a été joué 61 fois.
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