Sage et Coquette, comédie villageoise en un acte, mêlée de couplets, de Dumersan, Merle et Brazier, 12 juillet 1815.
Théâtre des Variétés.
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Titre :
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Sage et Coquette
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Genre
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comédie villageoise mêlée de couplets
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Nombre d'actes :
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1
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Vers / prose
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prose, avec des couplets en vers
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Musique :
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vaudevilles
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Date de création :
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12 juillet 1815
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Théâtre :
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Théâtre des Variétés
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Auteur(s) des paroles :
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Du Mersan, Merle et Brazier
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Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Mme. Masson, 1815 :
Sage et coquette, ou l’École des jeunes filles, comédie villageoise en un acte, mêlée de couplets, de MM. Brazier, Dumersan et Merle ; Représentée pour la première fois, à Paris, sur le théâtre des Variétés, le 12 juillet 1814.
Le sous-titre indiqué sur la brochure n'est pas employé dans les comptes rendus de presse.
Le Nain jaune, ou Journal des arts, des sciences et de la littérature, n° 379 (cinquième année), 15 Juillet 1815, p. 438 :
[Compte rendu assez mitigé : pièce sans originalité (on nous donne même une source « visiblement imitée », mais « détails gracieux, « airs fort bien choisis », et surtout le jeu des acteurs (ce qui ne concerne pas vraiment la pièce !). On retrouve une fois de plus le duo Brunet-Tiercelin, à qui le Théâtre des Variétés doit beaucoup.]
Variétés. — Sage et Coquette, vaudeville en un acte. Ce théâtre remplit bien son titre. A côté de la plus ignoble parade on voit souvent un tableau plein de grâce et de fraîcheur. Un joli couplet succède à un mauvais calembour, et Bosquier Gavaudan fait applaudir son chant quand Potier fait applaudir son jeu. Enfin on y trouve de quoi satisfaire tous les goûts, et c'est à cela qu'il faut attribuer l'affluence qui s'y porte chaque jour.
Sage et Coquette est un petit tableau villageois assez agréable, mais qui n'a pas dû coûter aux auteurs de grands efforts d'imagination : plusieurs scènes de cette bagatelle sont visiblement imitées du Prix ou l'Embarras du choix. Mais quelques détails gracieux, des airs fort bien choisis, et surtout le jeu des acteurs ont empêché le public de s'armer de sévérité. Mademoiselle Pauline est une fort jolie paysanne, et, quoiqu'elle manque de gaîté, elle n'a pas mal joué le rôle de Finette ; Tiercelin est d'une vérité parfaite dans le sien; et le directeur Brunet est d'une bêtise charmante. Les auteurs sont MM. Dumersan et Brasier.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 20e année, 1815, tome IV, p. 213-214 :
[Compte rendu qui exprime la nostalgie de « l’ancien genre » (dont Sage et coquette serait un exemple), sans le définir autrement que par « des détails assez naturels et de jolis couplets ».]
THÉATRE DES VARIÉTÉS.
Sage et Coquette, comédie villageoise en un acte , mêlée de couplets.
Une petite villageoise, profilant des conseils d'une veuve expérimentée, fait tomber dans ses filets un intendant et son seigneur lui-même ; mais si c'est l'intention qui fait le péché, la coquette est innocente ; elle se propose un but louable ; elle veut se procurer une dot et avoir une ferme pour son amant. Elle réussit dans son entreprise, et prouve que, si elle possède l'art de la coquetterie, elle n'a point manqué aux principes de la sagesse.
Le mérite de cette bluette consiste dans des détails assez naturels et de jolis couplets. La naïveté et la jalousie de Brisquet, l'amant de la petite coquette, en font le comique.
La pièce a réussi; elle prouvera que l'ancien genre, que tant de gens regrettent, peut plaire encore à tout le monde.
Les auteurs sont MM. Du Mersan et Brazier.
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