Créer un site internet

Relâche

Relâche, folie-vaudeville en un acte, d’Aude neveu, Decours (ou Duchatel ?) et Defresnoy.

Théâtre de la Société Olympique (30 pluviôse an 12 [20 février 1804]). La pièce porte alors le titre de le Vaudeville qui n'en est pas un, ou Relâche.

Théâtre de la rue de Thionville (Théâtre des [Jeunes] Élèves) le 13 mars 1806.

En 1804, Aude neveu ne figurait pas dans la liste des auteurs, et Decours non plus: la pièce était attribuée à Duchatel et Defrenoy.

Courrier des spectacles, n° 3527 du 15 mars 1806, p. 3 

[Après avoir rendu compte de Collin-d'Harteville aux Champs-Élysées créé dans une représentation pour un élève comédien malade, c’est de Relâche, donné dans la même représentation du 13 mars 1806, mais qui n’est pas vraiment une nouveauté, puisque « jouée au Théâtre de la Société Olympique, il y a deux ans ». Intitulée Relâche, le mot qui barre les affiches quand, justement, on ne joue pas, elle met en scène une troupe qui, venue en province, éprouve de telles difficultés qu’elle est obligée de décevoir les gens de la ville qui brûlaient de les voir, et de ne pas jouer.]

La seconde à laquelle le même auteur [Dufresnoy] a coopéré avec MM. Decours et Aude neveu a pour titre ; Relâche. Ce n’est pas, à proprement parler, une nouveauté ; elle a été jouée au Théâtre de la Société Olympique, il y a deux ans. Le fonds en est léger ; c’est une simple bleuette dans laquelle l’auteur a voulu donner une idée des petites tracasseries des coulisses. Une trouppe de comédiens de province arrive à St. Quentin ; toute la ville qui n’est pas accoutumée à semblable aubaine, nage dans la joie ; les bourgeoises font leur toilette des beaux jour» pour assister à l’ouverture. On lève le rideau ; mais les fatigues du voyage, les petites rivalités, et beaucoup d’autres incidens de même nature ne permettent pas la représentation, et l’on annonce Relâche.

On voit qu’il ne faut pas fatiguer les organes de l’intelligence pour accoucher d'une idée aussi forte ; mais Molière n’a pas légué son génie à tout le monde, et tout le monde même n’a pas besoin du génie de Moliere pour s’amuser.

Ajouter un commentaire

Anti-spam