Un trait d'Helvétius, comédie en un acte, mêlée de vaudeville, de Chaussier, Chateauvieux et Bonel, 12 vendémiaire an 9 [4 octobre 1800].
Théâtre de Molière.
Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Roux, an 9 – 1800 :
Un trait d'Helvétius, comédie en un acte, mêlée de vaudeville. Par les Citoyens Hector-Chaussier, Chateauvieux et Bonel. Représentée sur le Théâtre de Molière le 12 Vendémiaire an IX.
Liste des personnages :
Helvétius.
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Cit. Ducaire.
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Mad. Helvétius.
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Mlle Kinter.
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Georgette.
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Mlle Joli.
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Dutertre, intendant d'Helvétius.
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Cit. Bussy
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Paulin.
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Cit. Delorge.
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Couplet d'annonce.
Air de la Pitié filiale.
Helvétius, qu'on va juger,
Porte un nom si recommandable,
Qu'en le peignant on serait condamnable
De se permettre ici le ton léger.
N'osant donc retracer l'image
De l'esprit de ce grand Auteur,
Nous avons pris l'histoire de son cœur
Pour vous en offrir une page.
Courrier des spectacles, n° 1310 du 13 vendémiaire an 9 [5 octobre 1800], p. 3 :
[Il s'agit de la représentation d'inauguration du Théâtre de Molière. Il comporte trois éléments, le traditionnel prologue, de Patrat, plutôt bien reçu, une petite comédie qui a été aussi un succès, mais aussi est l'objet d'une vive contestation par les acteurs du Théâtre des Troubadours, qui ont à leur répertoire une pièce très semblable (Un quart d'heure d'un sage), et que le critique accuse d'avoir eux-mêmes copié une autre pièce sur le même sujet (Helvétius à Voré). Reste la pantomime finale, qui sera analysée le lendemain.]
Théâtre de Molière.
L'ouverture de. ce théâtre se fit hier par trois nouveautés : un Prologue d'ouverture, un Trait d'Helvétius, et Jacques dans la forêt, pantomime dialoguée.
Le Prologue qui, comme on le présume bien, est une sorte de compliment adressé au public, représente une troupe d’acteurs formant un répertoire, et contient de la part des acteurs des promesses de zèle. Plusieurs couplets ont été redemandés, et quoique quelques scènes ayent paru longues, telle que celle du perruquier qui vient offrir ses services à la troupe, on a généralement reconnu beaucoup d’esprit dans cet ouvrage, ce qui n’a pas étonné, quand on a sçu qu'il étoit du cit Patrat.
Le Trait d'Helvétius n’a pas eu moins de succès. Cet ouvrage a été réclamé dans notre numéro d’avant-hier par des auteurs du théâtre des Troubadours qui prétendoient qu’on leur avoit pris leur sujet ; ils ont donc pris eux-mêmes celui d'Helvetius à Vore, comédie jouée au même théâtre de Molière, le 19 messidor an 6, dans laquelle le citoyen Bosset, actuellement à ce théâtre, remplissoit le rôle d’Helvétius ? Nous nous dispenserons de donner l’analyse de cette pièce historique sur laquelle on peut consulter le numéro 502 de ce journal.
Ce vaudeville a dû son succès à de jolis couplets, dont plusieurs ont été redemandés. Nous regrettons que le défaut d’espace nous prive du plaisir d’en citer quelques-uns.
Jacques dans la forêt n’a pas eu de succès ; nous en donnerons demain l’analyse.
Le Journal de Paris du 7 nivôse an 9 [28 décembre 1800] annonce l'inauguration du Théâtre de Molière, rue Saint-Martin. Le programme se compose de Nicodême Orateur, prologue en 2 scènes en vers ; et la première représentation d'Azalaïs, ou le château de Serdar, mélodrame en 3 actes ; précédé d'un Trait d'Helvétius, vaudeville en un acte. La même annonce est répétée le 9 nivôse, tandis que le Journal de Paris du 10 nivôse signale la deuxième représentation d'Aymar et Azalaïs et de Nicodéme Orateur.
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