La Romance

La Romance, opéra en un acte, paroles de François Fillette-Loraux le jeune, musique de Henri-Montan Berton, 5 pluviôse an 12 [26 janvier 1804].

Théâtre de l'Opéra Comique

Titre :

Romance (la)

Genre

opéra

Nombre d'actes :

1

Vers ou prose ,

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

oui

Date de création :

5 pluviôse an XII (26 janvier 1804)

Théâtre :

Théâtre de l’Opéra-Comique

Auteur(s) des paroles :

François Fillette-Loraux le jeune

Compositeur(s) :

Henri-Montan Berton

Almanach des Muses 1805

Madame de Termont, jeune veuve, est destinée à Valsain ; mais elle croit avoir des raisons pour douter de la fidélité de son amant. Le hasard la conduit dans un château appartenant à l'oncle de Valsain, et où celui-ci doit passer également la nuit. Elle chante le soir une romance composée par Valsain. Celui-ci, qui méconnaît la voix de sa maîtresse, est enchanté,et brûle du desir de parler à la belle inconnue. L'oncle de Valsain, qui lui destine sa fille, instruit de cet incident qui dérange ses projets, fait apprendre la romance à sa fille. Elle doit la chanter du pavillon d'où partait la voix qui a séduit Valsain ; mais la jeune personne, qui sait fort peu de musique, n'obéit qu'à regret à son père : elle fait part de son embarras à Mad. de Termont. Celle-ci se charge de chanter à sa place, à condition que son père et Valsain ignoreront ce petit arrangement. Elle chante le premier couplet ; la jeune personne sort du pavillon, tout le monde la félicité ; Valsain est à ses pieds ; mais la voix continue. L'embarras redouble lorsqu'on voit paraître Mad. de Termont qui, après quelques difficultés, pardonne à Valsain et s'unit avec lui.

De l'esprit, des longueurs, jolie musique, demi-succès.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, au Magasin de Musique de H. Berton et Loraux jeune, an XII.-(1804) :

La Romance, opéra en un acte, paroles de M. Loraux, jeune, Musique de M. H. Berton, membre du Conservatoire de Musique. Représenté pour la première fois sur le Théâtre de l'Opéra-Comique National, rue Feydeau, le 5 pluviôse an XII.

D’après Nicole Wild et David Charlton, Théâtre de l'Opéra-Comique Paris : répertoire 1762-1972, p. 134, La Romance est le résultat du remaniement de l’Amour bizarre, ou les Projets dérangés, livret de Charles-Louis Lesur, musique d’Henri Montan Berton, créé le 30 août 1799 et joué deux fois. P. 394, le même ouvrage signale que la Romance a connu 8 représentations, et qu’elle a été reprise en 1811 sous un autre titre et avec un nouveau livret, le Charme de la voix. Mais l'attribution du livret à Claude-François Fillette-Loraux est sans doute une erreur : c'est à François Fillette-Loraux le jeune, son neveu, que les sources anciennes l'attribuent.

Courrier des spectacles, n° 2524 du 6 pluviôse an 12 [27 janvier 1804], p. 2 :

[Le titre n’est pas très attirant, mais la pièce vaut mieux que ce titre. Sans être excellent, cet opéra est « une jolie miniature dont le plan est heureusement dessiné ». Le sujet ? Encore une jeune veuve qui se demande si elle peut épouser celui qui la couritse, dont elle craint qu’il ne soit volage. Une série de quiproquo autour u chant d’une romance manque de faire échouer ce mariage, mais quand le quiproquo se dissipe, c’est bien la jeune veuve que le volage présumé va épouser : elle a vaincu ses préjuégs à son sujet. Le dénouement n’a pas fait l’unanimité, mais ce n’est pas si simple de conclure. Et il serait utile de supprimer les longueurs du début. La musique par contre est « extrêmement agréable », et le critique détaille les moments les plus réussis, écrits « les uns avec grace et légèreté et les autres avec force ». Les auteurs ont été nommés, avec une petite difficulté pour le nom de « l’auteur des paroles ». Les interprètes sont tous félicités, y compris ceux qui ont un rôle secondaire. Mais le plus remarqué est Martin, excellent comme acteur et plus encore conne chanteur.]

Théâtre Feydeau.

Première représentation de la Romance.

Le succès de cet opéra a répondu victorieusement à ceux qui s’avisent de juger et d’augurer mal d’un ouvrage d’après son titre. Celui de la piece nouvelle est bien simple, il a même déjà servi à mainte autre production assez froide. De là une espece de prévention dont on n’a pas tardé à reconnoitre l'injustice en applaudissant au parti que l’on a sçu tirer d’un fonds léger. Cet opéra cependant est loin d’être excellent, mais c’est une jolie miniature dont le plan est heureusement dessiné.

Madame de Termont, jeune veuve, a été destinée à VaLsain, et s’est crue assurée de contracter avec lui les nœuds d’un second hymen. Mais elle a cru s’appercevoir aussi qu’il étoit volage, et la conquête qu’elle a faite de son cœur, tantôt sous le costume d'une dame anglaise, tantôt sous le masque du bal et avec l’idiôme italien, lui fait craindre qu’elle ne soit sacrifiée à une rivale. .Le hasard la conduit à un château peu éloigné de Paris, sur les traces de son amant, qui n’est plus dans la capitale. C/est-là que la nuit, au lieu de reposer, elle répete en s’accompagnant sur la harpe une romance composée par Valsain. Celui-ci qui est depuis la veille au château dont son oncle est propriétaire, et qui ignore l’arrivée de madame de Termont, écoute sous les croisées de la belle inconnue, et dans son ravissement il desire lui parler et lui avouer la tendre impression qu’elle a faite sur son cœur. Il attend pour cela le lendemain. Mais dans cet intervalle madame de Termon part du château pour Paris; et lorsque Valsain paroit sous les croisées et demande à voir celle dont la voix l’a charmé, la fenêtre en s’ouvrant ne lui laisse appercevoir qu’une vieille gouvernante qui répond brusquement à ses questions et aux plaisanteries de son valet. Cependant la voiture de mad. de Termont s’est brisée près du château. On la ramene ; elle voit Valsain et reprend avec lui son incognito, feignant d’être la dame qu’il n’a pu voir avec indifférence. Le valet à qui cet amour de son maître pour une étrangère deplait assez, en fait part à l’oncle. Celui-ci qui a intention de marier sa fille à Valsain, veut renvoyer la prétendue myladi, et pour inspirer à son neveu du goût pour la cousine il fait par le conseil du valet apprendre la romance à sa fille, qui doit la chanter dans le pavillon d’où partoit la voix qui a séduit Valsain. Il y a une difficulté : la jeune personne sait peu de musique ; le valet lui donne quelques leçons et elle doit s’en acquiter à merveille. En se rendant au pavillon elle rencontre madame de Termont, à qui elle fait part de son embarras. Celle-ci se charge de l’exécution, et effectivement elle chante le premier couplet de maniera que Valsain est plus amoureux encore, et que le pere et le valet sont également trompés. La jeune cousine sort du pavillon. Tout le monde la félicite ; Valsain est à ses pieds : mais la voix chante le second couplet. L’étonnement redouble lorsqu’on voit paroitre madame de Termont, qui après quelques difficultés , finit par consentir à son hymen avec Valsain.

Ce dénouement a paru trop commun et a excité quelques murmures, mais il ne méritoit point ces marques de mécontentement. On n’en rencontre pas souvent d’aussi heureux que ceux de Maison à vendre et des Confidences. 11 y a aussi dans le commencement des longueurs dont la suppression ne peut qu’être utile à la piece.

La musique est extrêmement agréable. Entr’autres choses charmantes et qui ont été entendues avec le plus vif plaisir, nous citerons le duo entre Frontin et Lisette, la leçon de chant et le sextuor à la fin. Ces morceaux écrits les uns avec grâce et légèreté et les autres avec force, font infiniment d’honneur à l’auteur M. Berton. Dans le sextuor, on a remarqué une légère réminiscence d’un des chœurs à Aline. L’auteur des paroles est M. Desornigues. On nommait dans la salle M. Loreau, et on nous a assuré que ces deux personnes n’en faisoient qu’une. Mad. Haubert a joué avec intelligence et chanté avec beaucoup de pureté le rôle de Mad. de Termont. MM. Jausserand, Dozainville, et mesd. Gonthier, Gavaudan et Pingenet cadette ont fait valoir les rôles assez courts qui leur étoient confiés ; mais aucun n’a obtenu plus d’applaudissemens que M. Martin qui a déployé dans le rôle du valet le plus grand talent comme acteur et sur-tout comme chanteur. Le public qui ne se lasse point de l’entendre, voulait lui faire répéter le duo avec Lisette, et a obtenu qu’il recommençât le couplet de la fin où il sollicite l’indulgence des spectateurs en faveur de la romance.

F. J. B. V. G***.          

Mercure de France, littéraire et politique, tome quinzième (an XII), n° CXXXVI (14 Pluviose an XII, samedi 4 février 1804), p. 316-317 :

THÉATRE FEYDEAU.

La Romance, opéra en un acte.

Cet opéra, déjà joué sous un autre nom, donna lieu, dans le temps, à une aventure qui elle-même aurait pu servir de sujet à une petite pièce dans laquelle Elleviou eût joué un très-beau rôle. Cet acteur ayant jugé que l'opéra n'était pas bon, avait énoncé son avis avec une franchise qui avait déplu à l'auteur. Il fallut vider cette querelle au bois de Boulogne. Elleviou tiré le premier, et manqué, jeta son pistolet aux jambes de l'auteur, en lui disant : « Quand je vous tuerais, votre pièce n'en vaudrait pas mieux. » Ce noble procédé termina le différend.

Les paroles de la Romance sont de M. Loraux le jeune, et la musique de M. Berton. Cette pièce, assez médiocre, et qui aurait besoin d'être retouchée encore une fois, a cependant eu quelque succès, qu'elle doit en partie au talent du musicien et au jeu de Martin. Le fonds en est tiré du Charme de la voix, comédie de Thomas Corneille.

Le Nouvel Esprit des journaux français et étrangers, tome septième, germinal an XII [mars 1804], p. 281-284 :

[Pièce faussement nouvelle, dont le livret a été amélioré au point de le rendre « supportable », et qui vaut surtout par la musique de Berton, à qui le critique reproche toutefois une « réminiscence » qui est bien proche du plagiat pour un air. L’essentiel du compte rendu est consacré aux chanteurs. Les deux airs chantés par Martin ne sont pas du goût du critique, mais surtout c’est la manière de chanter de Martin qui est mise en cause : il passe trop du très grave au fausset, on ne sait plus ce qu’il est, comme voix et comme emploi (est-ce qu’il « chante la basse-taille ou le tenore, les valets ou les amoureux » ?). Son chant est jugé maniéré, au point de corrompre le goût du public, au lieu de contribuer à l’éduquer (le chanteur a aussi une sorte d evocation « pédagogique » auprès d’un public dont il faut former le goût). Quant à M. Jausserand, il chante avec un accent qu’il n’a pas pris le soin d’éliminer : il est maintenant trop tard pour corriger sa prononciation « gasconne », et c’est un défaut, même si elle n’empêche pas qu’il soit apprécié du public.]

THÉATRE FEYDEAU.

La Romance. — Cet opéra avait déjà été joué avec un assez médiocre succès.

Depuis, une main étrangère a fait quelques corrections à ce poème ; et s'il n'est pas parfaitement bon, au moins est-il devenu supportable : il s'y trouve même quelques scènes assez agréables ; et on pourra revoir cette pièce avec plaisir, sur-tout graces a la musique qui est digne du talent de M. Berton.

On y remarque principalement un charmant duo, plein d'esprit et de grace, fort bien exécuté par M. Martin et par Mme. Gavaudan, qui fait des progrès sensibles, et un trio dans le style bouffon , où Mlle. Pingenet, cadette, chante une leçon de solfège. M Berton n'a pas été aussi heureux dans les airs; la romance chantée, avec accompagnement de harpe, par Mme. Haubert, rappelle un peu trop le duo si connu des Visitandines, j'ai bien souvent juré d'être fidelle. Il est étonnant que M. Berton, qui n'a pas besoin des idées d'autrui, ne se soit point apperçu de cette réminiscence, qui pourrait être taxée de plagiat s'il s'agissait de tout autre compositeur.
Les deux airs de M. Martin ne nous ont pas paru non plus d'une conception heureuse ; le premier est d'une facture pénible et n’a pas la gaieté bouffonne qu’il devrait avoir. Ce dernier défaut se fait également appercevoir dans le second air, où un valet expose à une jeune demoiselle les principes du chant ; et quoique le musicien ne fût pas ici asservi à cette sorte d'unité, dont il doitr rarement s'écarter dans les morceaux seuls, M. Berton aurait pu cependant mettre plus de liaison dans ses différens motifs, et ne pas les faire se succéder entr'eux d'une manière trop incohérente. Au reste, cet air est peut-être un œuvre de complaisance, et si cette complaisance était, comme il arrive fréquemment aujourd'hui indispensable pour l'auteur, il faudrait alors accuser le chanteur, qui, sans s'embarrasser beaucoup de ce qui est raisonnable, a voulu faire parade entière des tours de
force qu'il savait faire, et attirer sur lui tous les suffrages des spectateurs. Cette ambition, qui porte son excuse avec elle, a souvent égaré M. Martin et peut souvent l'égarer encore. On ne sait plus s'il chante la basse-taille ou le
tenore, les valets ou les amoureux ; il confond tous les genres dans un même air, quelquefois dans la même phrase de chant. Doué d'une voix charmante, il cherche les effets plutôt dans la qualité du son que dans la vérité de l'expression ; enfin, il en est venu au point, qu'après avoir habitué ses auditeurs à des roulades sans fin, qu'ils entendent, actuellement avec assez d'indifférence, il est obligé, pour mériter leurs applaudissemens, de passer sans cesse et subitement des cordes les plus graves au fausset le plus aigu. Ce n’est pas que nous blâmions indistinctement tous les agrémens, tous les embellissemens de chant ; mais en voulant outrer la grace, on tombe dans la manière ; et il nous semble qu'à cet égard Mandini avait posé pour les basses-tailles une limite qu'elles ne devraient jamais essayer de franchir. Lorsqu'on y est parvenu, il faut donner tous ses soins à l'accent, partie dans laquelle Mandini avait une supériorité si marquée, supériorité qui était le résultat d'une étude constante et suivie, et à laquelle il a dû ses succès les plus brillans et les plus mérités. Quand on a un talent aussi rare que celui de M. Martin, loin de contribuer à corrompre le goût du public, il serait bien de s'attacher au contraire à le rectifier : c'est cette tâche que nous proposons à M. Martin ; il est parfaitement en état de la remplir.

Dans la Romance, le rôle d'amoureux est rempli d'une manière assez satisfaisante par M. Jausserand , dont nous n'avons point encore eu occasion de parler. On pourrait dire de lui, en parodiant un vers très connu,

Tout a l'accent gascon en un chanteur gascon.

On voit que M. Jausserand n'a que faiblement travaillé à corriger sa prononciation ; nous aurions bien voulu le lui conseiller il y a dix ou douze années ; il y aurait encore eu pour lui espoir de réussir ; mais aujourd'hui nous croyons la chose absolument impossible. Aussi n'aurions-nous jamais fait une telle remarque, si nous n'avions pas en même tems voulu prévenir la classe nombreuse des imitateurs qui seraient tentés de le prendre pour modèle, que lorsque le public applaudit M. Jausserand, ce n’est point à cause de ce défaut, mais malgré ce défaut.

Le Nouvel Esprit des journaux français et étrangers, an XII, tome X (messidor an XII, juin 1804), p. 287-289 :

[Compte rendu de la création de la Romance à Bruxelles.]

Le 19, on a donné la première représentation de la Romance, opéra en un acte, paroles de M. Loraux, musique de M. Leberton. Tout le monde sait que l'auteur des paroles a forcé M. Êlleviou de se battre, en duel, avec lui, parce que ce spirituel acteur trouvait sa pièce des plus mauvaises ; c'est une nouvelle manière très-persuasive d'argumenter ; il y a cependant lieu de croire qu'elle ne sera pas contagieuse ! Quoi qu'il en soit, l'ouvrage de M. Loreau n'en est pas devenu meilleur ; il est en possession d'ennuyer les Parisiens, et il a obtenu le même avantage auprès des habitans de Bruxelles. Nous sommes surpris que M. Leberton, qui lui même fait des paroles d'opéra, ait consenti à mettre en musique celui-ci, qui ne pouvait guères donner l'essor à sa verve musicale. En effet, ce compositeur, qui s'est tant de fois distingué, nous a paru bien au dessous de lui-même, dans la musique de la Romance ; elle est, en général, dépourvue des graces et de cette vérité dramatique, indispensables pour plaire à la scène : tous les morceaux sont bien faits, sans doute, parce que M. Leberton ne peut point mal écrire, mais ils ne charment ni le cœur, ni les sens ; ce sont des chants prétentieux, privés de mélodie, et dont on s'ennuie, parce qu'ils n'ont point d'identité dramatique avec les paroles : l'auteur s'est trop asservi au goût moderne, il a fait des tours de force et s'est éloigné de la vérité Ce n'est point ainsi qu'ont écrit Monsigny, Grétry, Méhul, Lesueur, Chérubini, Daleyrac, modèles charmans, qui, par une heureuse alliance de la mélodie et de l'harmonie, composent ces accords ravissans, qui semblent inspirés par le dieu de la musique.

Le seul duo du valet avec la soubrette mérite, selon nous, d'être distingué, comme composition dramatique : il est d'un chant heureux, gracieux, comique et bien analogue à la situation.

La leçon de musique est bien faite ; c'est une difficulté vaincue, mais elle est ennuyeuse et trés-déplacée ; il est vrai que l'auteur des paroles, est le premier coupable de ce hors d’œuvre.

Cette représentation fait honneur au talent des acteurs qui y ont joué: ils se sont tous distingués par la manière dont ils se sont acquittés de leurs rôles. M. Desfossés a fort bien chanté celui d'Elleviou.

M. Campenhaut a supérieurement chanté celui de Martin ; il y a été sage, expressif et très-correct : il paraît que cédant au bon goût, il renonce aux broderies ou plutôt à l'abus des broderies, dont nous lui avons fait sentir les fâcheux inconvéniens. Il nous a donné une preuve de cette salutaire réforme, dans le rôle de Carlin, d'Une Folie, qu'il a rejoué depuis ses débuts ; il y a mérité autant d'applaudissemens qu'il avait excité de murmures la première fois.

Mesdames Dechazelles et Berthaud ont été charmantes, et comme chanteuses, et comme actrices, dans les rôles de l'amoureuse et de la soubrette. Mlle. St.-Albin a prouvé dans celui de la nièce qu'elle fait des progrès dans le chant ; mais elle est toujours incorrigible quant à la pureté du langage, qu'elle outrage sans cesse.

M. Perceval, dans le personnage de l'oncle, et Mlle. Gouget dans celui- de la vieille, ont beaucoup fait valoir ce mauvais ouvrage, et leurs rôles encore plus mauvais.

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