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Delphis et Mopsa

Delphis et Mopsa, opéra en deux actes, de J.-H. Guy, musique de Grétry, 26 pluviôse an 11 (15 février 1803).

Théâtre des Arts.

Titre :

Delphis et Mopsa

Genre

opéra (comédie lyrique)

Nombre d'actes :

2

Vers / prose

en vers

Musique :

oui

Date de création :

26 pluviôse an XI (15 février 1803)

Théâtre :

Théâtre des Arts

Auteur(s) des paroles :

J.-H. Guy

Compositeur(s) :

Grétry

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Roullet, an XI, 1802 :

Delphis et Mopsa. Comédie-lyrique en deux actes. Réprésentée pour la première fois, sur le Théâtre des Arts, le 26 Pluviose, an 11.

Le nom des auteurs est donné à la page suivante :

Paroles de J.-H. Guy.

Musique de Gretry.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 8e année, 1803, tome V, p. 264-265 :

[L’opéra, qualifié d’« espèce de pastorale assez froide » n’a pas réussi, et le résumé de l’intrigue en montre la fadeur (le dénouement paraît facile). Sujet peu heureux, musique guère meilleure, le critique ne trouve à sauver qu’« quatuor charmant, qui a été très-applaudi », mais c’est bien peu. Il connaît le nom du compositeur, mais ne le révèle.]

THÉATRE DES ARTS.

Delphis et Mopsa.

Cet opéra, en deux actes, joué le 26 pluviôse, n'a pas obtenu de succès. C'est une espèce de pastorale assez froide. Une jeune femme qui a de l'aversion pour le mariage, refuse sa main à son amant, et pour se débarrasser de ses sollicitations, la lui promet enfin, lorsqu'il lui aura fait voir un ménage parfaitement heureux. L'amant s'adresse pour cela à Delphis, paysan, son voisin, qui malheureusement est en dispute avec sa femme Mopsa, mais qui pour de l'argent promet tout ce qu'on veut. Il se raccommode, se brouille encore, et la jeune femme, témoin de tout cela, refuse bien plus positivement encore de prendre un époux. Cependant, lorsqu'elle voit Delphis et sa femme serrer leur enfant entre leur bras, elle ne peut résister à ce tableau du bonheur, et elle épouse Phanor.

Le sujet n'étoit pas heureux, pour le grand opéra surtout. La musique, quoique d'un homme connu et estimé, n'est pas beaucoup meilleure que le poème : on a cependant remarqué un quatuor charmant, qui a été très-applaudi.

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